Edito C’est un maillage invisible, qui entremêle dans ses filets les petits départs et les grands voyages. On vient y cueillir le souvenir d’une brasse, dans ce lac d’ombre, au pied de la montagne. On plante dans une oubliette un goût de cerise, à réchauffer en hiver. Ou le froissement d’un arbre géant, assailli de rires en éclat. Du haut de la cime, les vallées ondoient. On se sait seul, on se sait si nombreux.Aude Revier La carte postale de François Ollivier Son premier métier de concepteur lumière pour le spectacle vivant détermine encore aujourd’hui son rapport à l’image. Désormais, Nikon en mains, improviser décuple sa créativité. Ce mois-ci, clin d’œil de la fête foraine à Lorient lors du Festival interceltique. Heureux ou moins détendus, leurs cris affleurent. 6