10. SauvageriemusquéeC’est un pélican qui figure sur le dra-peau de l’île, mais le cabri y aurait saplace. Arrivé avec les premiers colons,élevé en enclos comme animal de com-pagnie, il était prisé pour sa viande maigre. Au fil du temps, il a été rendu à l’état sauvage, errant par milliers dans les mornes de l’île. Ces jours-ci, il est de toutes les conversations : tantôt nuisible (il ravage la biodiversité), tantôt victime (il faut réguler sa population, comme sur l’île Fourchue voisine). Pour les insu- laires, son sillage marqué évoque le cuir brut à peine sorti de la tannerie. Musky sillage There’s a pelican on the island’s flag, but it could’ve been a goat. Early settlers introduced goats to the island, which were kept as pets and prized for their lean meat. Over time, goats returned to the wild, roaming through the island’s hills. They’re always coming up in conversation— to some they’re a bane (harming biodi- versity), to others, they’re victims (their population needs to be controlled, as on the nearby island of Fourchue). Islanders describe their scent as like that of leather fresh from the tannery. 241