News / Actualités PERFUMERY 149 PET post-consommation : source de vanilline Post-consumer PET: a source of vanillin Des scientifiques de l’université d’Édimbourg au Royaume-Uni ont génétiquement modifié Escherichia coli – connue pour réduire les aldéhydes en alcools – pour transformer le polyéthylène téréphtalate (PET) en vanilline. La plupart des technologies de recyclage existantes dégradent le PET en ses monomères, l’éthylène glycol et l’acide téréphtalique (AT), puis les réutilisent dans des matériaux plastiques de deuxième génération. Stephen Wallace et Joanna Sadler de l’université d’Édimbourg veulent recycler ces monomères en produits alternatifs à valeur ajoutée. Le duo de chercheurs a utilisé le génie génétique pour créer une souche d’E. coli qui convertit l’AT en vanilline (taux de conversion de 79 %). L’optimisation de paramètres tels que la température, la perméabilisation des cellules et l’élimination in situ du produit ont été essentiels pour maximiser les titres de vanilline. Cette conversion du PET post-consommation en vanilline couplée à l’hydrolyse enzymatique du PET en AT est le premier recyclage biologique de déchets plastiques post-consommation en vanilline à l’aide d’un micro-organisme modifié. Ce procédé entre dans la sous-catégorie de la « vanilline biotechnologique » de la « vanilline synthétique », à savoir produite par fermentation microbienne via une voie non naturelle et artificielle. Joanna Sadler ne sait pas si cette vanilline répondrait aux normes réglementaires pour la consommation alimentaire, mais elle pense qu’elle pourrait convenir aux cosmétiques ou à d’autres applications. Pour rappel, la demande mondiale en vanilline – de plus de 37 000 tonnes en 2018 – devrait dépasser 59 000 tonnes – 734 M$ (616 M€) – d’ici 2025. Scientists at the University of Edinburgh in the UK have genetically engineered Escherichia coli – known to reduce aldehydes to alcohols – to convert polyethylene terephthalate (PET) into vanillin. Most existing recycling technologies break down PET into its monomers, ethylene glycol and terephthalic acid (TA), and then reuse them in second-generation plastic materials. Stephen Wallace and Joanna Sadler from the University of Edinburgh want to recycle these monomers into alternative value-added products. The two researchers have used genetic engineering to create an E. coli strain that converts TA to vanillin (79% conversion rate). The optimisation of parameters such as temperature, cell permeabilization and in situ removal of the product was essential to maximise vanillin concentrations. This conversion of post-consumer PET to vanillin coupled with enzymatic hydrolysis of PET to AT is the first biological recycling of post-consumer plastic waste to vanillin using a modified microorganism. This process falls into the “biotech vanillin” sub-category of “synthetic vanillin”, i.e. produced by microbial fermentation via an unnatural and artificial route. Joanna Sadler does not know whether this vanillin would meet regulatory standards for food consumption, but she believes it could be suitable for cosmetics and other applications. As a reminder, global demand for vanillin – from over 37,000 tonnes in 2018 – is expected to exceed 59,000 tonnes – $734m (€616m) – by 2025. The global information on cosmetics & fragrances September / October 2021 - No.71