Correspondances carte blanche Jour 1. Paris–Recife–Olinda des photos ? En fin d’après-midi, on part sur une sangle. Eau de coco à la paille. Recife. Avion posé. Nuit noire. et on se rend compte que la nuit va Sur le trajet du retour Sacha, qui entre Aéroport fantôme, 30 machines à CB tomber tôt. 17h45. Une rue pavée s’élève bientôt en 6, m’explique qu’il laissera sae alignées. Le taxi traverse des zones de et domine la mer au loin entre chien femme décider de quel est le meilleur béton désertes sous les réverbères épar- et loup. De l’autre côté, les buildings moment pour attendre un enfant. pillés. En arrivant à Olinda, le chauffeur de Recife dans la lumière mauve. Voilà, Je pense avoir vu le rayon vert ce soir. peine à trouver l’adresse. Il baisse la vitre cette fois on se sent loin. Et c’est fort. Mais peut-être pas. opposée et interroge les gens du quartier. Grands gestes à chaque fois, plusieurs Jour 3. Olinda–Recife–Fernando Jour 5. Fernando de Noronha demi-tours et enfin la pousada. de Noronha Oh la la, ce petit déjeuner bananes flam- Verre offert à l’arrivée. Jus de fruits Journée de transit. Attendre une voi- bées, gâteau choco, café, jus d’ananas. difficiles à décrypter, nous les remontons ture, écrire dans la chambre en enten- J’ai repris de tout trois fois. à la chambre pour les faire disparaître dant les cris des enfants dans la piscine. sans vexer personne. Hors saison, nous Simon émet une théorie : dans les taxis, Jour 6. Fernando de Noronha sommes seuls dans l’hôtel. Humidité à l’étranger, il n’a jamais mal au cœur Simon a mis son maillot Neymar. Le gar- forte. «On dirait que mes draps trans- et souhaite pour cette raison ne pas çon qui loue les paddles lui raconte pirent», dit Simon. retourner en France. Retour à Recife, qu’il a souvent vu le joueur du PSG et avion pris pour la magnifique île de la Seleção ici sur l’île. Le soir en Jour 2. Olinda Fernando de Noronha et son minuscule tapant Neymar+Fernando, on tombe Réveil. Accordéoniste qui joue dans la aéroport. On pose les affaires dans la sur une image de l’idole se baignant maison à côté, assis sur un fauteuil en chambre 5 et on court vers le Bar do avec son amoureuse dans une piscine plastique. Ballon emporté dans les rues. Meio voir le coucher de soleil. Une fois naturelle par laquelle nous sommes Murs multicolores et appartements fati- le soleil disparu, tout le monde applaudit. passés le matin même. Folie. gués. La plupart du temps un carrelage, Frissons. un canapé, deux chaises, un réfrigéra- Jour 7. Fernando de Noronha teur, une télévision. Phase de voyage Jour 4. Fernando de Noronha Gros projet ce matin : aller voir des rituelle au cours de laquelle on sent que Soleil de plomb. Pieds impossibles à tortues sous l’eau. Mon masque prend les garçons se disent : mais du coup les poser sur le sable. Les garçons regardent l’eau par le nez, je m’étouffe plusieurs vacances ça va être ça, juste marcher des adultes faire du beach-volley. Aligne- fois, c’est ridicule et le guide s’énerve. dans des rues avec les parents qui font ments de parasols. Garçon funambule Il répète «Barba bigoudi» pour signifier 154