Rêveries portfolio Elina Chauvet dans le patio du Centro de la Imagen, à Mexico «La première fois que j’ai découvert le travail d’Elina, c’était il y a une ving- Blouse en soie, bracelet taine d’années, à Bologne. Un choc. Avec ces chaussures rouges posées de Dior Trèfle et bague manière régulière, elle aborde, dans un langage ouvert à tous, un sujet mal- cheval Diorodéo heureusement universel, celui des violences faites aux femmes. Son travail en métal vieilli finition m’émeut beaucoup et je ne peux qu’espérer qu’il contribue à changer les dorée, sandales en cuir de veau noir, Dior. choses, de part et d’autre des océans. Les femmes mexicaines ont une forme Jupe personnelle. de sororité inscrite en elles. Elles luttent les unes pour les autres, s’entraident. Cet état d’esprit a une vraie résonance dans mon travail, car il me paraît indispensable, pour créer, de comprendre les femmes dans le monde.» Née en 1959 à Casas Grandes, Chihuahua. Artiste particulièrement connue pourses installations Zapatos Rojos– présentées dans les rues du Mexique, mais aussi en Italie, en Norvège, en Espagne, au Royaume-Uni ou au Chili –, dénonçant les disparitions de femmes à travers l’accumulation, au sol, de chaussures féminines de tous âges plongées dans un bain de peinture rouge. 172