L'essentiel à retenir Force est de reconnaître que la question de la mise en marché se pose de façon différenciée selon les terri- toires, les types de biens, mais aussi la motivation des propriétaires : • Une part importante de propriétaires considère sa résidence secondaire comme un bien patrimonial et non comme un produit commercial. Achetée récem- • Entre ces deux cas, on trouve des logements mis ment ou transmise de génération en génération, en location de manière occasionnelle ou régulière elle fait l’objet d’un investissement affectif impor- et dont la location peut aussi bien être gérée par le tant, à travers le ressourcement du week-end, les propriétaire lui-même [éventuellement avec un re- retrouvailles familiales ou la sédentarisation pro- cours aux services de conciergerie, de ménage etc.] gressive à l’approche de la retraite. L’attachement ou entièrement confiée à un intermédiaire, comme se traduit également par une volonté de disposer une agence immobilière par exemple. librement de sa résidence secondaire et de pouvoir s’y rendre à tout moment. Dans ce cas de figure, il Les analyses, qui s’appuient à la fois sur les dires n’est pas question pour le propriétaire de louer sa d’experts et l’information récoltée auprès de pro- résidence secondaire. priétaires, révèlent qu’il y a eu une certaine décom- plexion vis-à-vis de la mise en location et que celle-ci • À l’opposé, des biens initialement conçus comme attire de plus en plus de propriétaires, à la fois parce des produits locatifs,par exemple les apparte- qu’elle permet de faire baisser le poids des dépenses ments situés dans les stations littorales ou de mon- associées à la résidence secondaire et parce qu’elle tagne, peuvent se retrouver hors marché car trop est facilitée par de nombreux intermédiaires et, de- petits et/ou mal entretenus. puis quelques années, par des outils numériques. ATOUT FRANCE 109 RINETER À LEITNESSE'L | SÉLC SERFFIHC