Brasserie des Haras Clins d’œil à l’univers équestre La décoration a été confiée au tandem Patrick Jouin et Sanjit Manku qui a su créer un contraste fort entre la noblesse classique des façades et une architecture intérieure résolument contemporaine. Ils ont multiplié les clins d’œil à l’univers équestre pour retracer l’extraordi- naire histoire du site, investi un temps par le Haras Royal, mais dans un style sobre et sans jamais verser dans l’hommage évident. Dès la porte franchie, une gigantesque fresque, composée d’une couche en acier noirci découpée au laser et d’une feuille de verre sérigraphiée, donne le ton. Réalisée par le graphiste Philippe David, elle met en scène de façon épique chevaux et cavaliers, sur fond d’images faisant référence à la royauté et à la médecine : couronnes, fleurs de lys, stéthoscopes, sceptres d’Hermès… L’Alsace est aussi évoquée à travers la technique du découpage, d’un vol de cigognes et de l’arbre séculaire présent dans la cour des Haras, un Sophora Japonica. Dans les 55 chambres où le cuir et le bois sont les invités d’honneur, les codes de l’équitation sont déclinés de manière subtile : armature de lit en cuir de sellerie, tabourets gigognes suggérant la silhouette d’un porte-selle, poignées de rideaux en crin de cheval tressé… Nos préférées ? Les suites Junior lovées au dernier étage qui profitent de poutresapparentes du plus bel effet. Brasserie XXL Atout chic et choc de l’hôtel, la Brasserie des Haras a pris place dans ce qui était la Grande Écurie Royale.Elle affiche des proportions insensées : un espace de 800 m et une charpente d’une hauteur de2 13,5 m à la splendeur indescriptible. Les rênes de ce restaurant hors du commun sont tenues par Marc Haeberlin, chef deux étoiles LesHaras I 55