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EC55-Webpublication - HD OKEC55-Webpublication - HD OK 028 RÉGLEMENTATIONÉvènement •Lisbonisation Les conséquences du Traité de Lisbonne continuent à faire débat au sein des institutions européennes. Cette transition administrative (cf. Expression Cosmétique N°49, p.28) ne sera pas sans impact sur la prise de décision, qui ne sera plus basée sur un système de délégation de pouvoir comme c’était le cas jusqu’à présent. Le Conseil européen souhaite exclure la cosmétique de ce processus de Lisbonisation, le Parlement et la Commission européenne ne sont pas du même avis. Microplastiques : nouvelles étapes À l’heure où le plastique a mauvaise presse, les micro-plastiques souffrent d’une absence de dé nition of cielle. Le étant souvent confondu avec microbilles, à tort. En 2015, la Commission européenne a imposé le retrait des microbilles dans les produits exfoliants et nettoyants à rincer. Une mesure suivie à 97,6% par les États membres selon une étude de monitoring post-mesure. L’an dernier, la Commission européenne a correctly applied over the European cosme- tics market. The search for alternatives to animal testing is satisfactory. The ban has also become a source of inspiration for the setting up of international bans. • Allergens A further broadening of the list to around 20 fragrance-allergenic molecules is planned, for a mandatory labelling. A public consultation is scheduled in early 2019, professional associations call to remain vigilant and to actively participate to the consultation. • Lisbonisation The consequences of the Lisbon Treaty continue to be debated within the European institutions. This administrative transition (cf. Expression Cosmétique No. 49, p. 28) will have an impact on the ﬁ nal decision-making, which will no longer be based on a system of delegation of power as it was the case so far. The European Council wants to exclude cosmetics from this process of Lisbonisation, However the Parliament and the European Commission still disagree on this point. N°55 - Janvier / Février 2019 Expression Cosmétique / Event demandé à l’ECHA de ré échir à restreindre Brexit : comment s’y préparer et également l’usage des micro-plastiques anticiper les changements primaires, intentionnellement ajoutés aux formules, à l’ensemble des secteurs indus- Si l’état d’avancement des négociations reste triels. «Cette demande a été très controversée. incertain et suscite de multiples rebondisse- L’ECHA doit normalement gérer les substances ments, le scénario le plus pessimiste –présenté chimiques et leur risque pour la santé dans le par le duo OliviaSantoni, directrice des services cadre du règlement Reach. La question qui réglementaires et internationaux du CTPA et se pose: est-ce de son ressort de légiférer EmmaTrogen, directrice des affaires légales sur des particules solides, qui ont été inter- de CosmeticsEurope– celui d’une sortie du dites pour leur impact sur l’environnement en Royaume-Uni sans accord de retrait avec l’occurrence?», a partagé Raniero deStasio, l’Unioneuropéenne au 29mars2019 semble vice-président du groupe de défense des ingré- se confirmer. Cette hypothèse a plusieurs dients chez CosmeticEurope. Des restrictions conséquences: aucune période de transition sur une liste de polymères à bannir dans les n’est prévue, des droits de douane applicables produits non-rincés étaient attendues pour le immédiatement faute d’un accord de libre- début de l’année, mais avec quelle approche échange et obligation de mise en conformité de l’ECHA? La question reste en suspens. «La des entreprises britanniques avec la législa- terme micro-plastique déﬁ nition sur laquelle travaille l’ECHA est très tion européenne dès le jour1 et inversement large, incluant même les polymères naturels, pour les entreprises de l’UE. Les fabricants ce qui risque d’affecter un grand nombre de doivent analyser rapidement l’ensemble de produits, pour lesquels aujourd’hui il n’existe leur chaine de production a n d’identi er les aucune alternative de substitution. Sans acteurs (fournisseurs, sous-traitants, etc.) compter que cette restriction n’aurait aucun basés sur le marché britannique et prendre les bénéﬁ ce réel pour l’environnement», s’inquiète dispositions adéquates. Déjà  n2018, Virginie Raniero deStasio. d’Enfert, directrice des affaires économiques, Microplastics: new steps polymers, which could affect a large number of products, for which today there is no alternative. At a time when plastic has bad press, micro- Not to mention that this restriction woldu have plastics suffer from a lack of ofﬁ cial deﬁ nition. no real environmental beneﬁt,” worried Raniero The term micro-plastic being often wrongly de Stasio. compared with microbeads. In 2015, the European Commission imposed the removal of Brexit: how to get prepared for it microbeads in exfoliating and cleaning rinse-off and anticipate changes products. A measure followed at 97.6% by the Member States according to a post-measure- If the stage of negotiations remains uncertain ment monitoring study. Last year, the European and gives rise to many twists and turns, the Commission asked the ECHA to consider also most pessimistic scenario – presented by the restricting the use of primary micro-plastics, duo Olivia Santoni, Head of the regulatory intentionally added to formulas, to all industrial and international services of CTPA and Emma sectors. “This request caused a lot of controversy. Trogen, Director of legal affairs a Cosmetics The role of the ECHA is to manage chemicals Europe – namely, the withdrawal of the United and their health risk under the Reach Regulation. Kingdom with no prior agreement with the The question is: Does it fall within its compe- European Union on 29 March 2019, seems tence to legislate on solid particles, which have to be the most likely outcome. This assumption been banned for their environmental impact has several consequences: no transition period in this case?,” shared Raniero de Stasio, Vice- is planned, customs duties will be immediately Chair of the Strategic Core Team Ingredients applicable in the absence of a free trade Defence at Cosmetic Europe. Restrictions on a agreement and with an obligation for British list of banned polymers in non-rinsed products companies to comply with the European legis- were expected for the beginning of the year, but lation from day 1 and the same way around for with what approach from ECHA?, the question EU companies. Manufacturers should therefore remains. “The deﬁ nition on which the ECHA is quickly review their entire production chain to working is very broad, including even natural identify the players (suppliers, subcontractors,