téléphoniques, etc. La liste n’est pas close. Ainsi, les besoins dépasseront les capacités des banques et institutions financières classiques. À l’arrivée, beaucoup d’estimations suggèrent qu’environ 48 % des entreprises d’Europe déplaceront leurs données vers d’autres data centers, en vue de la mise en oeuvre du RGPD et de la MiFID II. Selon toute attente, elles vont les transférer vers les pays qui offrent le plus d’avantages pour leurs opérations. Vers qui vont-elles alors se tourner ? La pression législative explique déjà la hausse de7,8 % annuelle Pour la plupart des entreprises, il est peu probable qu’un investissement dans de nouvelles installations de type data center soit envisagé comme une réponse appropriée à la législation européenne. Au contraire, cette dernière accroîtra le recours aux fournisseurs de colocation. Déjà, il explique, pour partie, un taux de croissance annuel composé de 7,8 %. Car c’est bien ce niveau qui est attendu dans le secteur européen de la colocation pour la période 2015-2020. Un exemple témoigne de cette réalité : il s’agit d’Instinet. Cette branche de courtage et de négociation du célèbre groupe de services financiers japonais Nomura déplace en effet ses serveurs européens – associés au marché des échanges privés – pour les diriger à Londres. Objectif : respecter les dispositions de la MiFID II sur la longueur des transmissions par fibre. Ces réglementations visent à éliminer les atouts qu’une société peut détenir sur une autre, notamment en raison de la latence de la fibre. D’autres entités imiteront sans doute cette démarche. L’ensemble de ces éléments laisse présager une fin 2018 riche en événements, le plus significatif étant une présence renforcée de la colocation en Europe. Un phénomène qui indiquera la nature, la mesure et la direction du marché. « Environ 48 % des entreprises d’Europe déplaceront leurs données vers d’autres data centers, en vue de la mise en oeuvre du RGPD et de la MiFID II »