N° 87 MASERATI KAHMSIN 1976 Numéro de série AM120132 110 Désirable coupé italien - V8 4.9l 320 chevaux Bel état de conservation - Carte grise française 150 000 / 200 000 € En 1968, Citroën rachète le constructeur au trident à sous l’ère française, elle sera dotée du fameux système la famille Orsi. Ce rachat est un peu le fruit du hasard : hydraulique : suspension, freinage, mais aussi Diravi Pierre Bercot le patron des chevrons, veut lancer la (rappelez-vous, la direction revenant toute seule en version sportive de la DS, mais considère qu’il n’a pas position « tout droit »). les moyens de concevoir un V6 « typé » sport. Après avoir consulté́ Volvo ou BMW, c’est vers Maserati (et La Khamsin, c’est aussi la volonté de proposer une GT son ingénieur Giulio Alfieri) que se tourne Citroën. 2+2 capable de rivaliser avec Ferrari notamment. Pour C’est un vrai bol d’air que ce contrat d’engineering pour cela, Maserati retournera au moteur à l’avant, un V8 de Maserati qui perd beaucoup d’argent (malgré le succès 4,9 litres et 320 chevaux. Elle est présentée en 1972 sur de la Ghibli lancée en 1966). le stand Bertone au Salon de Turin : le dessin (superbe) La famille Orsi voit d’un si bon œil l’arrivée de Citroën est du à Marcello Gandini qui révèle ici son talent. qu’elle propose à son partenaire français de racheter Ce n’est qu’en octobre 1973 qu’elle sera officiellement la marque. A l’époque, la marque française est en présentée par Maserati et Citroën. bonne santé́, avec un puissant actionnaire (Michelin), Mais en ce début des années 70, la donne a changé pour et le rachat de Maserati lui permet de poursuivre le Citroën. La SM ne rencontre pas le succès escompté, et développement de son modèle SM tout en faisant surtout, la firme de Javel a dépensé beaucoup d’argent l’acquisition d’une marque de prestige. Ironie de en recherches vaines sur le moteur rotatif. Les caisses l’histoire, Citroën emporte le morceau face à De Tomaso, sont vides, et Michelin n’est plus disposé à combler les qui prendra sa revanche 7 ans plus tard ! L’ingénieur déficits. En 1974, la firme est vendue à Peugeot, qui Alfieri voit d’un bon œil l’arrivée de Citroën, amenant un n’hésite pas à couper les branches mortes : Maserati est peu de modernisme (notamment pour ce qui concerne mis en faillite en 1975, racheté par une société de l’état les suspensions, évidemment). La Khamsin sera la italien (le GEPI) qui revendra aussitôt à Alejandro de plus « Citroën » des Maserati. Conçue entièrement Tomaso. NOITCELLOC ED SELIBOMOTUA 1202 NIUJ 12 IDNUL