LE MONDE DE L’ART I PATRIMOINE Vue de la croisée du transept. © JACQUES SIERPINSKI Comme l’ensemble de fête en taffetas lamé or et nous avons fait appel avec succès au mécé- pirée d’un hymne à la Vierge sonné jadis par et paillettes, blanc à rubans colorés, dit « moisnat participatif. » Coulées en public sur le les cloches du quartier des Minimes. La chan- de mai », ou encore l’« habit de lumière » tout parvis de l’église, « Maria Dauratae », son s’appelle « Ô Toulouse », elle est signée de satin vert brodé d’or. « Benoît » et « Peire Garona » – ainsi bapti- Claude Nougaro. Un bel hommage croisé. < L’exceptionnelle richesse de la garde-robe de sées – portent, gravés sur leurs flancs, le bla- la Vierge Noire n’est pas la moindre des par- son de l’évêque, le nom des donateurs ainsi ticularités d’une église intimement liée au que quelques vers d’un poème occitan.Mieux : lorsque sonne l’heure juste et que lesà voir tissu historique et social de la ville. « Lorsqu’il s’est agi de restaurer les cloches, ilsept cloches s’envolent toutes ensemble dans Basilique Notre-Dame la Daurade, a été décidé d’en ajouter deux aux cinq exis- le ciel de Toulouse, elles composent les pre- 1, place de la Daurade, Toulouse (31) tantes, explique Marie-Dominique Labails, mières notes d’une chanson bien connue, ins- www.toulouse-tourisme.com LA GAZETTE DROUOT 41 DU 19 NOVEMBRE 2021 277 © COPYRIGHT AUCTIONSPRESS