déjà. Et ce, au moment même où les entreprises ont lieu à travers le Canada pour faire valoir manufacturières connaissent une véritable révo- l’intérêt d’une carrière dans le secteur manu- lution de leur mode de fabrication, comme facturier, sans parler d’un programme de l’explique très bien Lyne Dubois, vice- bourses. » Femmes 4.0 vise à poursuivre ce présidente au développement des affaires au mouvement en mettant en valeur l’opportu- CRIQ. (Voir l’article à la page 42 : « Nous devons nité de travailler en production, car les entre- créer une culture d’inclusion ».) prises ont un cruel besoin de main-d’œuvre. RECENSER LES MEILLEURES PRATIQUES Conscients des stéréotypes liés au secteur manufacturier dès le cégep ou l’université, les partenaires de Femmes 4.0 vont multiplier les visites dans les centres de formation et les écoles secondaires pour faire découvrir le sec- teur manufacturier aux jeunes. Le CRIQ et MEQ pourraient aussi se rapprocher d’autres orga- nismes qui incitent les jeunes filles à choisir les sciences ou qui établissent des ponts entre les entreprises et le milieu de l’éducation. Bien décidés à obtenir des résultats rapides, les partenaires vont recenser les meilleures pratiques des usines qui réussissent à recruter et à garder du personnel féminin. Les chefs d’entreprises réalisent parfois qu’un simple aménagement d’horaire de travail ou le fait Véronique Proulx de permettre de temps en temps à leur per- PDG de Manufacturiers et Exportateurs du Québec sonnel de faire ses tâches à distance permet de recruter davantage de candidates. Sans « Déjà en 2017, le siège social canadien de notre parler des efforts en matière d’ergonomie association a lancé le projet Women in Manufac- pour réduire les efforts physiques ou créer un turing, indique Véronique Proulx, PDG de Manu- environnement de travail plus agréable. Des facturiers et Exportateurs du Québec. Des efforts dont tous bénéficient. t conférences, des rencontres avec des étudiantes • MARS-AVRIL 2019• 39