CULTURE DESTINATIONS Plus de quinze ans après son projet monumental pour la Turbine Hall, qui questionnait déjà les problématiques climatiques, l’artiste islando-danois Olafur Eliasson est de retour à la Tate Modern pour cette fois-ci, une rétrospective de trente ans de création. Soit une trentaine d’œuvres, parmi les plus significatives de ses recherches et questionnements. Dans un mode très participatif, l’accrochage aborde des sujets tels que la durabilité, les migrations, l’éducation… qui sont au cœur des enjeux actuels. O.R. Olafur Eliasson returns to the Tate Modern for a retrospective retracing 30 years of creation in as many works. The highly interactive pieces in the selection address weighty modern- day issueslike sustainability, migration and education. Ci-contre : Din blinde passager (Your blind passenger), Olafur Eliasson, 2010. “OLAFUR ELIASSON: IN REAL LIFE”, jusqu’au 5 janvier 2020, LONDRES Tate Modern, Banside, Londres, Royaume-Uni. tate.org BILBAO Parmi ses recherches picturales, l’artiste allemand Gerhard Richter peint des marines depuis une trentaine d’années. Chez ce grand maître de l’abstraction, les paysages uniquement composés de ciel et de mer prennent leur distance avec le principe de la représentation. Tout en maintenant une confusion avec la photographie, elles tendent à devenir des compositions de couleurs et lumières abstraites. L’accrochage du Guggenheim Bilbao est l’occasion de découvrir une vingtaine de toiles de cette série jusqu’alors peu exposée. O.R. Known as a master of abstraction, the German artist Gerhard Richter has also been painting seascapes for three decades. Consisting solely of sky and water, the imagery in the canvases onview att he Guggenheim veer away from representation and blurthe boundary with photography, becoming pure compositionsof color and light. Ci-contre : Seestuck, Gerhard Richter, 1998. “GERHARD RICHTER: MARINAS”, jusqu’au 9 septembre, Guggenheim Bilbao Museoa, Bilbao, Espagne. guggenheim-bilbao.eus NEW YORK L’absurdité ne fait pas peur à Mika Rottenberg. Tout au contraire, l’artiste argentine installée à New York s’en empare volontiers pour caricaturer notre société consumériste. Ses films et installations mettent en scène des personnages qui sont en fait les acteurs d’invraisemblables performances. Au New Museum, elle expose une vidéo inédite, Spaghetti Blockchain, où se mêlent des chanteurs sibériens, la fabrique d’antimatière du CERN et une ferme de pommes de terre dans le Maine. O.R. The films and installations by the Argentine artist Mika Rottenberg wield absurdity as a means of ca heciet tnsumer soricaturing coty. A New Museum, her videoSpaghetti Blockchain blends images of Siberian singers, the CERN antimatter factory and a potato farm. Ci-contre : NoNoseKnows, Mika Rottenberg, 2015. “MIKA ROTTENBERG: EASYPIECES”, jusqu’au 15 septembre, New Museum, 235 Bowery, New York, Etats-Unis. newmuseum.org 76 / AIR FRANCE MADAME WEN ,YRELLAG RADKANOB AYNAT ;NILREB ,REDIENHCSMEIRREGUEN ;TSITRA EHT FO YSETRUOC/NOSSAILE RUFALO OIDUTS/KNARF OLIHT SOTOHPHTRIW & RESUAH TE GREBNETTOR AKIM FO YSETRUOC – AOESUM OABLIB MIEHNEGGUG NOITCELLOC/RETHCIR DLAREG – SELEGNA SOL/KROY