LIFESTYLE ARCHITECTURE L’art comme utopie Tadao Ando, Hiroshi Sugimoto, Georges-Henri Rouault, Gustave Eiffel ou encore le sculpteur César… A deux heures de Tokyo, la Kiyoharu Art Colony, fondation à ciel ouvert, réconcilie les genres et les époques. Par Benoît Piquet- Photos Go Itami AU COMPTOIR DE CE RESTAURANT DE SUSHIS du quartier d’Ao- fameux photographe et architecte Hiroshi Sugimoto, yama, nous ne sommes que deux. Hiromi Yoshii est l’un des galeristesautre figure centrale qui croise son histoire familiale. les plus importants de Tokyo. Ses bureaux se trouvent à deux pas, saYoshii-San raconte ainsi l’histoire de la Kiyoharu Art galerie doit déménager pour s’installer dans le quartier à l’automne.Colony, qui débute au début des années 1980. Ce restaurant plus qu’exclusif – quatre convives, pas un de plus –, Yoshii père, Chozo de son prénom, galeriste et c’est le sien, où il reçoit artistes et collectionneurs. Celui aussi dont lescollectionneur lui aussi, imagine un lieu comme directeurs artistiques des plus grandes maisons et les CEO se repassentune utopie. Son ambition est d’accueillir des artistes l’adresse en catimini. Entre champagne et saké, hamachi et otoro, du monde entier pour qu’ils puissent s’installer, Yoshii-San parle du cinéaste Yasujiro Ozu, grâce à qui ses parentscréer, exposer. Un peu à la manière de La Ruche se sont rencontrés, évoque la maison de famille à Onomichi, ville de Gustave Eiffel, incubateur d’un autre temps qui, où débute le film Voyage à Tokyo d’Ozu. Hiromi Yoshii parle aussi dunon loin de Montparnasse, hébergea Marc >>> 204 / AIR FRANCE MADAME NOITARÉDOM CEVA REMMOSNOC À ; ÉTNAS AL RUOP XUEREGNAD TSE LOOCLA'D SUBA’L