Table ronde : les challenges de la distribution Entre « révolution numérique » et expérience consommateur : la croisée des chemins. Il y aura décidément un avant et un après Covid-19 au niveau de la distribution. Que ce soient les distributeurs « historiques » de compléments alimentaires ou les « nouveaux » : aucun circuit n’est sorti indemne de l’année 2020. renons les officines, acteurs ma- confondus, 20 % des produits vendus en jeurs de la distribution des com- officines à fin août ont représenté plus de pléments alimentaires (plus de 90 % du « marché » des compléments (part la moitié des compléments ven- en hausse de 0,4 %). Cette concentration dus le sont dans les pharmacies). Et pas- est plus élevée (93 %) pour les produits sons outre le fait qu’el les soient restées ou- positionnés dans l’humeur, le stress et vertes pendant le premier confinement et le sommeil (progression de 0,3 %). En ont pu maintenir leurs activités. revanche, la « pression » de la concentration Alors qu’en 2019 le chiffre d’affaires est moins forte pour la vitalité et l’immunité globaldes officines avaitprogressé de (20 % des produits pèsent 88 %), la beauté 2 % à 36,7 Mrds€, entre janvier et août (88% également, mais en recul de 0,9 %) et 2020, les ventes tous produits confondus lesvoies respiratoires (86 %). (prescription et hors-prescription) ont A l’inverse, les places de marché ou acteurs reculé de 0,6 %. généralistes des ventes en ligne ont Raison de ce recul : la crise sanitaire biensûr qui, selon OpenHealth, a eu un plusfort impact sur les grosses officines (cel les 27% connsactions on line danstranu une année 2020mirobolante. Lesdle omaine dela santé ont à l’échel le mondiale augmenté dont le chiffre d’affaires est supérieur à Progression des de17 %, dans un contexte où les ventes 3 M€) que sur les « petites » pharmacies. marketplaces en surInternet (tous produits confondus) Une précision : cette crise sanitaire n’a fait2020, soit deux progressé de 8,5 % à112 Mrds€ fois plus vite qu’en ont qu’accélérer un mouvement récurrent 2019 (Content Square, analyse de 4,4 Mrds de tout au long de 2019. Ainsi en janvier 2019, Source: FEVAD, transactions). les grosses officines représentaient près de Fédération du Lerecours aux ventes en ligne change 26 % du CA total des pharmacies. En mars e-commerce et de durablement la donne de la ditributio.s n 2020, leur part de marché était « tombée » la vente à distance Près de 4 Français sur 10ne repredront pasn à moins de 24 %. Et en août, à 23 %. Grandes lesmêmes habitudes de consommation ou gagnantes donc, les petites officines qui deshopping après la sortie d la pandémie.e gagnent du terrain, inexorablement. Ainsi, au cours du premier trimestre À cette « déconcentration » de la 2021,les ventes en ligne ont augmenté distribution en pharmacies correspond un deprès de 15 % par r apport au premier phénomène inverse : la concentration de trimestre 2021.Entre sties gnééralistes et l’offre produits. Ainsi, tous positionnements spécialisés – les marketplaces,l’offre sur secnerefnoC — secneréfnoC - 81 -