DOSSIER LA PSYCHOÉDUCATION DANS UN CONTEXTE DE PRATIQUE AUTONOME U n article paru en 20111rapportait qu’en 2004, 2 % des psychoéducatrices et psychoéducateurs avaient une pratique autonome comme activité professionnelle principale. En 2010, cette proportion demeurait sensi- blement la même avec un pourcentage de 3 %. Par contre, 7 % des membres de l’Ordre affirmaient s’adonner à une pratique privée en plus de leur travaildans le secteur public, selon un emploi du temps variable. Les plus récentesinformations du tableau des membres indiquent que la proportion de psychoéducateurs déclarant exercer comme travailleur autonome ou comme salarié pour le compte d’une entreprise privée s’élève maintenant à 12 %, signe d’un intérêt grandissant pour ce mode de pratique. En associant cette dernière donnée à la popularité de la formation sur le démarrage d’une pratique privée offerte par l’Ordre et au nombre de questions adressées à la permanence sur le sujet, il devenait pertinent de dresser le portrait de cette forme de pratique pour savoir qui sont celles et ceux qui la choisissent et pourquoi. L’occasion était également bonne pour rappeler quelques règles déontologiques à appliquer dans ce cadre. 1Paquette, C. et Trudel, D. (2011). Que sont les psychoéducateurs devenus? La pratique en mouvement, 1(mars 2011), 11-12. 12OCTOBRE 2018 LA PRATIQUE EN MOUVEMENT