Reliure de maroquin rouge foncé, dos à 5 nerfs, lettrage doré au dos en encadrement sur les plats, garde de papier marbré. Mors fendus, plats défraîchis avec tache blanche d’humidité au plat inférieur, coiffes abîmées. sur les coupes et intérieure, tranches dorées, gardes de papier marbré Dimensions : 185 x 245 mm. tourniqué. Quelques épidermures et frottements à la reliure mais bon état Copie proche contemporaine du célèbre couvrant général. Dimensions : 135 x 190 mm. les années 1661 à 1666 et débutant avec le procès de Nicolas Fouquet Beau manuscrit calligraphié, lié à François Ledieu, secrétaire de Bossuet (le Journal complet débute en 1643, voir ed. à Meaux. Le propos de Bossuet sur le Cantique des cantiques s’adresse à des Tome premier, 1643-1650 , publié par M. Chéruel). Le texte du présent religieuses. Bossuet interprète le Cantique comme le chant des noces de manuscrit est paru dans Tome deuxième, 1661-1672. poèmes que l’on récitait aux nouveaux mariés le jour de leurs noces. Le Plusieurs manuscrits et copies sont conservées dans les bibliothèques. texte de Bossuet est conservé dans un certain nombre de manuscrits (Paris, Olivier III Lefèvre d’Ormesson (1616-1685), Conseiller au Parlement en 1636, BnF, fr. 12811 ; Chantilly, Musée Condé, MS 12 (exemplaire de Monmerqué)), puis maître des requêtes puis intendant, fut le juge et rapporteur au célèbre puis fut publié à plusieurs reprises dont Bossuet, Œuvres complètes, t. I, procès du surintendant Nicolas Fouquet en 1662-1664. Son impartialité au Paris, Vivès, 1862, pp. 609-678. Le présent manuscrit contient une note cours de ce procès (il sauve la tête de l’accusé, démontant le complot qui attribuant l’œuvre (ou plutôt sa copie) à François Ledieu. avait été dressé contre lui à la demande du conseil du Roi et refusant la François Ledieu (1658-1713) fut le secrétaire de l’évêque Jacques-Benigne peine de mort qui était demandée - on lui prête cette réponse aux envoyés Bossuet (1627-1704) à Meaux pendant vingt ans. On connait de lui un du monarque « la Cour rend des arrêts, non des services ») lui valut une portrait par Hyacinthe Rigaud (voir James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.761, disgrâce durable. Il perd dès 1664 son intendance de Picardie, et le roi p. 253). Né en 1658 dans la province de Péronne et mort à Paris en 1713, ne lui accorde pas la survivance de son père comme conseiller d’État qui Ledieu étudia dans sa ville natale avant d’arriver à Paris (1676). Il devient lui était promise, attribuée à M. Poncet, qui avait opiné pour la mort de Magister et docteur en théologie (1681), puis intègre le secrétariat de l’abbé Fouquet. Bossuet (1684). Ce dernier lui donne un prieuré et le nomme au nombre Avec les trois textes reliés à la suite, ce manuscrit se voulait un rassemblement des « messieurs de la cathédrale » (1697). Ledieu en devient chancelier et de sources lié au procès et à la disgrâce de Nicolas Fouquet, surintendant obtient la surveillance des écoles du diocèse. Sa principale fonction fut de soutenir les publications de Bossuet, tâche grâce à laquelle il a tiré de Relié à la suite : nombreuses argumentations autour du Jansénisme et du Quiétisme. Se - Mémoires et Journal sur la vie et les ouvrages de Bossuet (Paris, 1856) est (8 ff). La note considéré comme une très importante source de l’histoire de l’église. de Monmerqué commente cette section. Voir Provenance ci-dessous. Provenance : Un billet glissé dans l’ouvrage indique : « Bourges, 28 - (48 ff.), incipit, « Supplie novembre 1868. Hommage, A Madame la Comtesse de la Guere née de humblement Nicolas Fouquet conseiller du roy en ses conseils… » Puyvallée au Château des Dames ». - (27 ff), copié de la même main que le 1 000 / 1 200 € premier texte de d’Ormesson. Provenance : Manuscrit ayant appartenu à Louis-Jean-Nicolas de Monmerqué (1780-1860), magistrat, littérateur, bibliophile, important collectionneur de manuscrits. Il Bulletin du - 87 - apporta son concours au Bibliophile, que le libraire-éditeur Joseph Techener avait fondé avec [MANUSCRIT]. [ORMESSON (Olivier Lefèvre)].Journal de Monsieur Charles Nodier en 1834. On trouve à trois reprises son cachet et une notede sa main au verso de la deuxième garde : « J’ai trouvé ce MSS le 21 juin six cens soixante et un dans la Chambre des revisions lès la Chambre des comptes à la suite me l’a fait acheter. On y voit que les héritiers de Tallemant père En français, manuscrit sur papier furent taxés à 400 000 par la Chambre de Justice, et les héritiers Rambouillet à 600 000. Ce dut être une des causes de la ruine de Tallemant des Réaux 224 + 8 + 48 + 27 ff., précédés de 2 ff. de garde et suivis de 5 ff. de garde, qui avait épousé sa cousine Mlle Rambouillet » (signé M[onmerqué]). – Une plusieurs écritures cursives à l’encre brune. note au crayon au verso de la première garde suggère qu’au fol. 14 il y a peut-être des corrections « de la main de d’Ormesson ». 1 200 / 1 500 € 87 DELON-HOEBANX / 29