s DOSSIER ACCEPTABILITÉ SOCIALE DES PROJETS « Notre plus grande pression était plutôt liée fois, 80 % des espaces de la Tour de Montréal au respect des échéanciers et des budgets allaient être occupés, et de surcroît, par un ainsi qu’à la portée des projets », ajoute-t-il. locataire solide et crédible. L’arrivée d’un mil- lier d’employés allait créer de la vie, et la loca- Depuis sa construction dans les années 1970, tion à long terme allait générer des revenus. » le Stade olympique a connu des échecs dont plusieurs se souviennent encore. Cependant, « Notre stratégie de communication initiale a le Parc olympique a su, dans les dernières donc consisté à devancer les questions en années, mettre en place une structure et une mettant l’accent sur tous ces aspects positifs », équipe de gestion de projets qui ont permis précise M. Essiminy. de réaliser des projets dans les termes et les temps prévus, tels que la rénovation du Centre Connaissant l’importance de l’opinion publi- sportif. Ces réussites récentes ont certaine- que, le Parc olympique a aussi misé sur les ment contribué à l’acceptabilité sociale des nombreux adeptes du stade et de la tour, un deux grands chantiers. Mais il fallait faire plus… formidable contrepoids aux détracteurs éven- tuels. « Notre seule page Facebook comptait LA STRATÉGIE DE LA BONNE NOUVELLE alors environ 90 000 amis : clients, résidents « A priori, ces chantiers de grande envergure du voisinage, visiteurs, promoteurs, touristes, constituaient une bonne nouvelle, soutient etc., indique le conseiller. Nous avons décidé Cédric Essiminy. Ils imposaient très peu de de les intéresser aux travaux avec l’espoir d’en contraintes de circulation et, pour la première faire des porteurs de bonnes nouvelles. » 30 • JUILLET-AOÛT 2018 •