À la base, le promoteur doit présenter un bon projet, qui est bien ficelé, qui est rentable pour lui et qui, désormais, est socialement acceptable. S’il fut une époque où il suffisait de démontrer qu’un projet était générateur d’emplois et de retombées économiques positives, la société québécoise se préoccupe aujourd’hui de ses divers effets sur la qualité de vie et l’environnement. Le promoteur a donc la responsabilité de bien faire son travail et d’être rigoureux au moment de concevoir son projet. « Pour les projets soumis au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), le promoteur doit produire une étude d’impact qui est évaluée par les ministères et les orga- nismes concernés, et qui fait ensuite l’objet d’une période d’information publique. Dans son étude d’impact, le promo- Simon Poitras, teur doit se baser sur des faits vice-président, vérifiables qui seront remis en Tact Intelligence-conseil question par de nombreux inter- venants, par les médias, par des organisations, par les collectivités visées et les citoyens… » Si le projet suscite des préoccupations publiques et des L enjeux jugés importants, une audience publique peut ’agence de communication et de relations publiques aussi avoir lieu. Tact Intelligence-conseil se spécialise dans ces types de dossiers ; son vice-président, Simon Poitras, nous donne L’acceptabilité sociale fait donc les grands principes de l’acceptabilité sociale. partie du cadre réglementaire PRÉSENTER UN BON PROJET du BAPE et, par conséquent, « Il n’existe pas de recette magique pour rendre un projet constitue une des caractéristiques acceptable aux yeux de la société et des personnes tou- du projet. chées par le projet, souligne d’entrée de jeu Simon Poitras. • JUILLET-AOÛT 2018 • 19