Numéro 284 juillet-août 2021 Edito Editor’s letter Suspendue dans la nuit, au bout d’un ciel étoilé, à la cime d’un phare de rocher oublié. Accrochée aux musettes du bal, étendue en aplats d’imaginaire sur le grand écran de la salle. Elle glisse, dans les lianes d’ombres du saule, au bord du ruisseau, et se tapit dans la fraîcheur de ce couloir d’été blanchi de chaux. Elle murmure, elle hésite, elle bruit, elle tonne, elle fredonne. La lumière, que l’on croit enfuie, qui toujours ressurgit. Suspended in the night, at the end of a starry sky, at the top of a forlorn lighthouse. Clinging to the sounds of the dance, spread out in imaginary tints on the big screen. It slips through the winding shadows of the willow, at the edge of the brook, lurking in the coolness of a whitewashed summer corridor. It whispers, hesitates, murmurs, thunders, hums. Light, which we thought had fled, always returns. Aude Revier Rédactrice en chef Editor in chief 10 secèiP 3 emutsoC / noliP nialA ©