s DOSSIER FORMATION CONTINUE Par Jocelyne Hébert Pourquoi l’Ordre produit-il des formations virtuelles ? L ’ingénieur se trouve au cœur de projets complexes,dont les enjeux peuvent être techniques, écono-« Ces lacunes peuvent s’expliquer en partie par unintérêt modéré des ingénieurs pour ces sujets et miques, sociaux, environnementaux, éthiques et même par un manque d’offre de formations intéressantes politiques. Pour prendre certaines décisions délicates, il a dans ces domaines. Par conséquent, nous avons tout intérêt à connaître les bons comportements et à maî- recommandé que l’Ordre élabore et mette à la dis- triser les outils qui encadrent sa pratique : lois, règlements position des membres ses propres formations. » afférents, Code de déontologie... UN ENGAGEMENT À LONG TERME DES LACUNES À CORRIGER L’Ordre a donc décidé de s’engager fermement dans la Or le Comité de développement professionnel (CDP) a production d’outils soutenant la pratique profession- observé que ce n’est pas toujours le cas. Après avoir analysénelle, tels que des formations virtuelles, pour que les plusieurs études et sondages, il a dressé des constats et ingénieurs puissent mieux assumer leurs obligations formulé des recommandations que Frédéric Charest, ing., professionnelles. membre du CDP, résume ainsi : En tant qu’ingénieur, vous devez maîtriser aussi bien vos « Nous avons relevé des lacunes sur le plan des obliga-compétences professionnelles que vos connaissances tions professionnelles. Par exemple, la connaissance dutechniques. Les formations pertinentes incluses dans la Code de déontologie et les compétences en pratiques plateforme Maestro vous aideront à coup sûr à amélio- d’affaires, en gestion des contrats et en surveillance desrer votre pratique et à prévenir les situations probléma- travaux doivent être améliorées.» tiques sur le plan professionnel. t 28 • JANVIER-FÉVRIER 2019 •