ENCADREMENT PROFESSIONNEL Par Jocelyne Hébert, en collaboration avec Christian Renault, ing., M. Sc., conseiller senior à la surveillance de l’exercice The English version of this column is available at www.oiq.qc.ca/en/media/PLANmagazine/columns/Pages/default.aspx PROTECTION PARASISMIQUE DE BÂTIMENTS Il fut un temps où le risque sismique relié aux bâtiments était peu connu. Aujourd’hui, les ingénieurs doivent non seulement avoir les compétences nécessaires pour faire les analyses et les conceptions requises, mais aussi se référer assidûment au Code de construction du Québec (CCQ)* et aux normes applicables. POURQUOI CONCEVOIR DES BÂTIMENTS SELON bâtiments, de sorte qu’une structure se comporte correc- DES NORMES PARASISMIQUES ? tement lors d’un tremblement de terre. À cette fin, l’ingé- • Pour préserver la vie et la sécurité des personnes dans nieur en structure se doit de lire attentivement, et de le bâtiment et à l’extérieur, lorsque celui-ci est soumis conserver sous la main, le CCQ, tout particulièrement : à de fortes secousses sismiques. • la partie 4 – Règles de calcul ; • Pour limiter les dommages causés au bâtiment par des secousses faibles ou modérées. • la partie 9 – Maisons et petits bâtiments ; • Pour que les bâtiments de protection civile continuent • la partie 10 – Bâtiments existants faisant l’objet d’une d’être occupés et fonctionnels après de fortes transformation, de travaux d’entretien ou de réparation. secousses. Le Code et les normes applicables auxquelles il renvoie TROIS PARTIES DU CCQ À MAÎTRISER (voir l’encadré) prescrivent des exigences précises à res- Tous les ingénieurs en structure doivent maîtriser les pecter : pendant un séisme, la performance d’un bâtiment connaissances en matière de protection parasismique des ne sera bonne que s’il est conçu selon une démarche 14 • JANVIER-FÉVRIER 2019 •