Méthodologie G1 : Gouvernance E5 : Economie circulaire : déchets Le périmètre de l’analyse englobe l’intégralité du groupe GSF, c’est-à-dire toutes ses entités et activités sans exception, partant du principe que le fonctionnement des filiales et leurs enjeux sont les mêmes quelle que soit leur implantation dans un pays de l’OCDE (Etats- Unis, Royaume-Uni et Canada). Cet exercice repose sur une double évaluation : • La matérialité d’impact, permettant d’évaluer les effets des activités de l’entreprise sur ses parties prenantes, l’environnement et la société en général. • La matérialité financière, permettant quant à elle d’analyser l’impact des enjeux sociaux- environnementaux sur la performance économique et la valeur financière de l’entreprise. Grâce à cette analyse, GSF est donc à même d’identifier les enjeux de durabilité les plus critiques pour sa propre organisation ainsi que pour ses parties prenantes, présentes tout au long de sa chaîne de valeur. GSF peut ainsi : • Orienter les décisions stratégiques afin d’aligner les priorités avec les attentes du marché, des parties prenantes et les impératifs réglementaires ; • Renforcer la résilience de l’entreprise face aux risques environnementaux, sociaux et économiques ; • Promouvoir une création de valeur durable à long terme. L’analyse de la double matérialité a été réalisée selon la méthodologie suivante, articulée en quatre étapes décrites ci-dessous. Il est important de noter que ce processus d’identification et d’évaluation des risques de durabilité, conforme à l'exigence GOV-5, est intégré dans le processus global de gestion des risques du groupe (voir p48). 1. Analyse documentaire : revue des documents internes (précédentes analyses de simple matérialité, feuille de route ESG, évaluation de cartographie des risques) et externes (normes ESRS, rapports sectoriels et travaux de la branche professionnelle, études satisfaction des clients et engagement des salariés) pour comprendre les enjeux et opportunités liés à l’activité et à l’impact de GSF. 2. Identification des impacts, risques et opportunités (IRO) en ateliers. 3. évaluation et notation : une méthodologie de notation robuste, basée sur une échelle quantitative, a été appliquée pour évaluer la matérialité de chaque impact, risque et opportunité. L’analyse a considéré différents horizons temporels tel que demandé par la norme (court terme : 1 à 3 ans ; moyen terme : 3 à 5 ans ; et long terme : au-delà de 5 ans). Un seuil de matérialité de 2.5 sur une échelle de 5 (tant pour la matérialité financère que la matérialité d’impact) a été établi pour identifier les sujets les plus significatifs. 4. Validation et reporting : les résultats finaux, incluant le seuil de matérialité et la liste des sujets matériels, ont été validés par la gouvernance du projet comprenant le Comité de Pilotage CSRD, le Comité RSE, le Directoire et le Conseil de Surveillance. Dans le cadre de la préparation à la CSRD, GSF a élaboré son analyse de double matérialité en collaboration avec ses parties prenantes. Ce processus, nourri d’un dialogue continu depuis de nombreuses années, s’est appuyé sur un outil de questionnement des parties prenantes et sur des ateliers conduits avec les opérationnels en charge de chacun des thèmes et sous-thèmes des normes ESRS. Il a permis d’intégrer différents points de vue et de mieux identifier et hiérarchiser les enjeux matériels.