LIFESTYLE PORTRAIT De la place pour trois Dans le fourgon, il a ses repères, un envi- Pour partir à trois avec leur matériel spor- ronnement stable qu’il retrouve chaque tif, le camping-car et sa grande soute leur soir. Un détail qui n’en est pas un pour a bien fait de l’œil. Mais trop gros, trop un enfant. large, trop fragile, pas assez ouvert sur Sans surprise, leur vie à trois dans un es- l’extérieur, c’est bien pour le fourgon pace exigu est régie par quelques règles. que leur cœur balance. Malgré un bud- Outre les universels « chaque chose à sa get serré, trouver leur modèle idéal se place » et « je prends, je range », Magali et révèle plutôt simple. W.-C. et douche à Julien veillent à se ménager des moments l’intérieur pour du confort en toute sai- de solitude pour pratiquer leurs activités son, un lit permanent pour s’épargner sportives respectives. les manipulations fastidieuses et une Pendant que l’un s’occupe de Tao, l’autre bonne motorisation pour le plaisir de prend un peu le large pour se ressour- rouler : ce sera un classique Fiat Ducato cer, avant de retrouver la communauté de 6,00 m de chez Bavaria, avec lit trans- avec plaisir. versal et 160 ch sous le capot. Les vélos à l’arrière et le surf… sur le toit, avec une grande malle. Tao, quant à lui, prend ses quartiers de nuit dans la cabine, sur un lit d’appoint Campsleep. Il s’y sent tellement bien qu’il l’appelle « sa chambre ». Aussi fondu de vanlife que ses parents, il attend chaque départ avec impatience. « Le camion, c’est comme une maison qui roule, c’est trop Yoga pour elle, surf pour lui, bien. C’est mieux que l’hôtel. Même chacun prend le temps quand on roule, c’est déjà les vacances. de s'adonner à ses loisirs. On peut dormir où on veut, dans des en- Pour Magali et Julien, c'est aussi ça la vanlife. droits où on est tout seuls, tranquilles. »