Un trentenaire bien conservé Référence mythique de l’actuelle première marque sur le marché du fourgon en France, l’Auto Camp d’alors continue de faire rêver les passionnés. Près de Chartres, Manu a fait l’acquisition du sien il y a trois ans. « J’ai acheté ce VW T3 avec 10 2 000 km au compteur, moteur 1,6 l Turbo D, 77 ch. Il avait appartenu à une même famille de- puis 1990 et il est toujours impeccable », nous confie ce fondu de véhicules vin- tage. Aucune restauration n’a été néces- saire, juste un bon nettoyage pour raviver les moquettes et sublimer le mobilier en bois brut. « Avec ma femme, on part sur les routes régulièrement. On a parcouru 7 000km au Portugal », renchérit-il fi èrement. « Il est discret et passe-partout, mais dès qu’on lève le toit, les gens sont fascinés par ce système jamais vu. » Équipé d’une multitude d’options, il faut avouer que l’Auto Camp de Manu a tout pour attirer l’œil. Hublot rond, baie sur porte latérale, peinture décorative, galerie de toit, store extérieur…, tout est d’époque ! Un conden- sé de vintage à lui tout seul. Mobilier en bois brut et modularité à toute épreuve. L’Auto Camp dispose de tout l’équipement d’un camping-car pour quatre : lit de toit 117 x 180 cm, banquette convertible en lit 120 x 190 cm, cuisine, réfrigérateur 60 l, table, soute arrière et double plancher central. Quel avenir pour le toit levable rigide ? D’une hauteur supérieure à 2,00 m, les vans à toit levable rigide n’ont pas résisté aux évolutions réglementaires. La nouvelle classifi cation des véhicules aux péages des autoroutes en 2001 (catégorie 2 pour les véhicules de plus de 2,00 m) et l’essor des barres de hauteur sur les parkings leur ont été fatals. Aujourd’hui, seul JGC Créations propose un van avec toit à parois rigides ne dépassant pas la hauteur fatidique. Mais l’intérêt qu’il suscite et les progrès technologiques pourraient bien laisser présager une seconde vie pour ce type d’équipement.