244. THOMIRE Paire de grands vases Médicis à deux anses, dits aussi vases Borghèse, en bronze ciselé et doré, l’un formant horloge à cadran tournant. Les panses sont animées d’un cortège à l’antique sous une guirlande de pampres, surmontant un décor de godrons et feuilles de chêne ; elles re- posent sur des bases évasées. Les cols sont ornés d’oves. Les socles carrés et à gradins sont décorés de rais-de-cœurs, de frises de laurier, de couronnes de pampres et coupes de fruits. Sur l’un des socles, la frise de lauriers est ajourée au centre d’une lunette carrée, laissant visible le double cadran d’horloge en acier aux chiffres en noir, romains pour les heures et arabes pour les minutes. Les axes de remontage sont dissimulés et accessibles en retirant la couronne de pampres qui est amovible. Platine signée L. MOINET (Louis) A PARIS (1768-1853) Signature sur l’une des bases : THOMIRE PARIS (Pierre Philippe)( 5-843) Fin de l’époque Empire - vers 1815. Haut. 71,4 - Larg. 22,9 - Prof. 23,1 cm 20 000 / 25 000 3 Petite déformation d’un des socles et restaurations anciennes. Pierre Philippe Thomire est un des plus célèbres fondeurs-ciseleurs de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Louis Moinet, horloger, est un fournisseur régulier de Thomire. Il existe un grand nombre de pendules de Thomire avec des mouvements de Moinet qui sont conservées dans pluseursusées, dont celui du château de Fontainebleau. Bibliographie : 94 Juliette Niclausse, Thomire Fondeur-Ciseleur (1751-1843), Librairie Gründ, 1947.