AUTOGRAPHES 56. Georges BATAILLE.9 L.A.S « Georges », 1919-1958 58.Georges BATAILLE. 8 L.A.S., Orléans 1953-1962, à son et s.d., à sa cousine germaine Marie-Louise Bataille ; cousin Michel Bataille ; 16 pages in-4 ou in-8, 2 à en-tête 18 pages formats divers, une à en-tête de la revue Critique de la Bibliothèque de la Ville d’Orléans. (trous de classeur) et une à en-tête et vignette de la Biblio- thèque Inguimbertine. Cordiale correspondance à son jeune cousin, romancier débutant. 30 août 1953, au sujet d’un livre sur l’urbanisme, Épernay 3-4 octobre 1919. Premières impressions d’un et d’un article éventuel pour sa revue… 11 octobre. « En ce pensionnaire de collège qui constate :« je ne prends qui concerne un cahier sur l’architecture, je suis persuadé aucun plaisir à mon travail, il m’amuse et c’est pour moi que le mieux serait de le publier dans le cadre de la collec- une distraction et un but mais je sens trop qu’il fait de tion où a paru la Part maudite, qui, il est vrai, ne s’est pas moi une machine à passer le bacho et je ne sais y trou- encore développée mais devrait aboutir maintenant. Tu sais ver aucune jouissance intellectuelle ou morale »… [Paris] que je la dirige »… 4avril 1954, signalant un ouvrage sur Le 25 août-3 septembre 1939. « L’atmosphère est celle des Problème du logement, et parlant d’un projet de revue d’art plus sombres jours. Ce que j’apprends cependant laisse de Skira : « Je suppose que tu serais d’accord pour y don- entendre que les choses pourraient ne pas se précipiter. ner une série plutôt qu’un article sur la question de l’archi- D’autre part, la capitulation ne doit pas être exclue dans tecture sous le nom de Douville »… Il voudrait le présenter l’esprit des gouvernants. Malgré cela la guerre demeure à Jean Piel… 3 février 1955. Il voudrait présenter Michel bien l’éventualité la plus probable. […] tout m’est égal et je au député Roger Secrétain. Il s’inquiète d’un article égaré : continue à aimer ce que j’aimais. Rien de bien sérieux ne « je n’ai jamais perdu un seul manuscrit depuis dix ans à la me paraît pouvoir être atteint par les bombes »… Vézelay revue »… 14 février 1957. Il félicite Michel pour la nais- 30 décembre 1946. « La nécessité de rattraper le retard sance de son fils Frédéric, mais s’inquiète de ses ennuis : énorme de la revue en un temps minimum, la lourdeur « J’ai cependant conscience qu’avec le tempérament ardent de la vente, me mettent dans une situation plus que dif- et tous les dons que tu as – surtout avec le courage dont tu ficile » ; il parle d’ouvrages sur la Chine, et de ses droits as toujours fait montre – tu viendras à bout de toutes les d’auteur… Carpentras 26 avril 1950. « Beaucoup d’ennuis difficultés, quoi qu’il arrive »… 25 janvier 1962, au sujet depuis un an. Diane n’a guère cessé d’être malade et moi- de sa prochaine installation rue Saint-Sulpice. « Heureux de même d’être déprimé »… Orléans 1eraoût 1953, à propos savoir que tu écris de nouveau. J’espère que je pourrai lire des exemplaires disponibles du livre de Kazantzakis… 14 ton roman sans tarder »… janvier 1957. Il sort péniblement d’une « mauvaise crise de dépression nerveuse » : « tu sais que ces crises nerveuses On joint une carte d’un autre Georges ; et divers docu- remontent à des situations de l’enfance »… Dans d’autres ments concernant les droits de traduction d’œuvres de G. lettres, il est question de son cousin Victor, son frère Mar- Bataille. 1 500 / 2 000 3 tial, d’un triste repli sur lui-même, etc. 1 800 / 2 000 3 57. Georges BATAILLE. 2 L.A.S. « Georges », 1952 et s.d., à sa cousine par alliance, Geneviève Rocca, Mme Victor Bataille ; 1 page in-4 et 2 pages in-8. Nantua 18 novembre 1952. « Je dois faire une conférence au Collège de Philosophie le 24, lundi prochain. Puis-je vous demander l’hospitalité pour Diane et pour moi le dimanche soir et la nuit suivante ? […] Excusez-nous d’être si longtemps sans écrire et aujourd’hui d’écrire si tard. Un peu excès de travail pour moi, et, pour Diane, une grippe ennuyeuse »… – « Je suis encore fatigué mais je me sors peu à peu d’un grand désarroi. Mes nerfs ne sont pas tou- jours à la mesure d’une vie qui n’est peut-être pas si mau- vaise mais finalement encore épuisante »… On joint une lettre d’un parent à Geneviève, parlant de Georges ; plus un tirage à part d’un article de G. Bataille sur Les monnaies des grands Mogols dans Aréthuse 58 (1926-1927), une photographie de presse (1962) et 2 plaquettes publicitaires. 300 / 400 3 19