Intensifier la ville en conciliant sobriété et qualité urbaine Les dix dernières années, l’essentiel de la contruction neuve a été produit avec des formes urbaines peu denses : au niveau national, les opérations de moins de 8 logements par hectare (soit un pavillon de 100 m² d’emprise sur un terrain de 1 200 m²) sont, en effet, responsables de 51 % de la consommation d’espace, pour une production de logements modérée (19 % du total). La densité étant aussi affaire de perception, l’enjeu est de proposer un cadre de vie désirable, apaisé, offrant des services de proximité, ce que l’on associe souvent à la « ville du quart d’heure » – où tout est accessible en moins de 15 minutes à pied. Les élus peuvent ainsi définir des règles de densité et de gabarit dans leurs documents d’urbanisme et diversifier les destinations, de sorte à garantir la mixité des fonctions (logement, services, activités économiques) à l’échelle des quartiers. Vers de nouveaux modèles d’amenagement