Réparer nos villes et nos villages, une façon de réinvestir l’existant sans s’étaler Rénover les bâtiments vacants et existants, les agrandir, les surélever, faire évoluer leurs usages ou encore réutiliser les sols déjà urbanisés – en particulier les 3,1 millions de logements vacants et 170 000 hectares de friches que compte la France – sont des pistes concrètes pour accueillir nos logements et nos activités sans artificialiser les sols. Les pouvoirs publics accompagnent la requalification des espaces dégradés, notamment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les cœurs de petites et moyennes centralités dévitalisées ou les territoires périurbains obsolescents. Vers de nouveaux modèles d’amenagement Concevoir de nouvelles manières d’habiter qui réduisent le mitage du territoire et l’étalement urbain invite à privilégier la « réparation » des villes et des villages. Il s’agit de faire avec l’existant, densifier certains espaces, d’en dédensifier d’autres, d’en intensifier les usages et d’y renforcer la place de la nature.