poète et auteur dramatique, compagnon fidèle de Victor Hugo. 3 L.A.S. « Auguste V. », [1859-1860], à Victor HUGO ; 4 pages in-8 et 6 pages in-12. [Mai 1859]. Après la première de sa pièceSouvent homme varie ; les applaudissements, plus que pour sa pièce, étaient pour V. Hugo : « Cela m’a donné une idée de ce que seraient les bravos si on pouvait vous acclamer directement »… Il a dîné chez Théophile Gautier avec Flaubert, Feydeau, Du Camp, etc., « que Gautier avait convoqués pour une lecture solennelle deTragaldabas. La chose a réussi plus que je n’espérais » ; et il évoque la publication prochaine de La Légende des siècles… Dimanche [décembre 1859], au sujet de la lettre sur John BROWN et des dé- marches de Vacquerie pour la faire insérer dans plusieurs journaux… Jeudi [21 juin 1860], ausujet du discours de Hugo sur Garibaldi : « je remercie les Jersiais d’en avoir été l’occasion. Quant à leur rappel etleur enthousiasme, je n’y attache aucune importance ; être sensible à leur oraison, ce serait avoir été sensible à leur expulsion, et je ne laisse pas traîner ma sensibilité jusqu’à ces sous-insulaires » ; c’est Meurice qui s’est occupé de la publication… On joint le fac-similé de la lettre de V.Hugo sur John Brown, 21 janvier 1861. 400/500 € éditeur et écrivain. L.A., Paris samedi 25 septembre [1859], à Victor HUGO ; 3 et 1 pages in-8 (petit deuil). Sur La Légende des siècles (corrigée par Noël PARFAIT, et publiée conjointement par Michel Lévy frères et Hetzel quelques jours plus tard). Il veut taper « sur le parfait parfait […] Votre sortie contre les virgules est pour moi une révélation. Parfait à la rage de virguler – et si c’est lui qui a semé ces monstres, ces sauterelles sur votre prose, il faut qu’il soit cogné. Ne le défendez pas. Je le mangerais tout cru sous vos yeux. Ah le gredin, ah l’animal, ah ses virgules ! […] Nos dix cartons, nos couvertures, nos brochures tout est prêt. Nous paraissos mardi soir – 15 francs –n prix des littérateurs aristos de l’orléanisme – et du vent dansnos voiles. Lévy presque ardent, moi fumant, vous n grognante plus, Meurice les bras croisés – quel Paradis ! » Puis il évoque les articles, notamment ceux que doit faire Meurice… Sur unautre eilfulet l a, ifit le comptedétailél de l’édition (papier, imprimeur, brochage avec les cartons, annonces, « Parfait et ses virgules 200F »), soit 20.100, plus 18.000 pour l’auteur… 400/500 € « Victor Hugo », Hauteville house 11 novembre 1859, [à Algernon SWINBURNE] ; 1 page in-8. Belle lettre au poète anglais. Swinburne admirait profondément Victor Hugo ; il s’agit ici de son adaptation du poèmeLes Pauvres Gens dans La Légende des siècles. « Mon fils, qui traduit Shakespeare, m’a lu votre traduction des Pauvres Gens. Je l’ai trouvé excellente et je vous en félicite. Je serai charmé de lire l’article que vous m’annoncez, et très heureux d’être apprécié par un esprit élevé comme le vôtre. Ce que vous me dites du succèsdela Légende des sièclesen Angleterre me touche vivement.J’aidan l’âmeuners fatenépfrit roonde pour le grand et libre peuple anglais »… 1 500/2 000 €