(1765-1858) fondateur du Conservatoire de musique. p.s. comme Commandant de la Musique de la garde Nationale, paris 10 mai 1793 ; 1 page in-fol., vignette et en-tête Municipalité de Paris. Département des Gardes-Nationales-Pari- siennes (petites taches, pli fendu réparé). Certificat pour Nicolas Jacquemart qui « a servi en qualité de Musicien dans le Corps de Musique de la garde Nationale parisienne », et qui s’est engagé en septembre 1792 « volontairement dans le contingent que fournit […] la section armée de Molière et La Fontaine, pour repousser l’ennemi du territoire de la republique »… La pièce est certifiée au dos et signée par les membres du Comité de la section Molière et La Fontaine (cachet encre). on jointune L.A.s. de son fils Jules sarrette, 1887. 100/150 € (1757-1837) officier. L.A.s., ostende 18 prairial VI (6 juin 1798), aux représentants du peuple Bérard, talot, Dornier, savary et Boulay-paty ; 1 page et demie in-fol. à en-tête Place d’Ostende… Muscar, Commandant de la Place (petite fente marg.). Belle lettre après sa défense héroïque de la place d’ostende contre les Anglais. « C’est avec les sentiments de la plus vive reconnaissance que je reçois les témoignages de votre amitié. […] si ma conduite a été celle d’un vrai républicain, elle eut été initiée par les 600 mille braves qui composent l’armée […] c’est à vous, généreux fondateur de la république, qu’en est due toute la gloire. sans vous, sans vos pareil, je végéterais encore sous la verge d’un despote, et Bonaparte serai Lieutenant d’artillerie. pardonnés si j’accolle mon nom à celui de ce grand homme : je sens bien toute la distance qui existe entre lui et moi ; mais qui peut songer à la victoire sans songer aussi à son fils aîné ? »… 150/200 € . MANusCrIt autographe ; 1 page petit in-4. pour Les Martyrs (1809), ou pour les Études historiques où l’on retrouve une version différente de ce texte (Œuvres complètes, garnier, t. IX, p. 372 et 424). « Dix combats sanglants, les dix grandes persécutions furent livrées sans compter une multitude d’actions particulières. tout en travers ces deux nations chrétienne et payenne survinrent les Barbares comme ces faucheurs qui viennent d’une province stérile dans un riche pays quand la moisson est mûre et abondante pour mettre à basles épis ». 400/500 € général, compromis dans la conspiration de pichegru, fusillé comme complice de la conjuration de Malet. 3 L.A.s., Vincennes mai-octobre 1811, à son ami le général FrIrIoN ; 4 pages in 4. . 24 mai. Après une détention de cinq mois, sa mise au secret vient d’être levée et le voilà rendu à demi à sa famille et à ses amis ; on a accordé à son frère un droit de visite, mais il ignore si celui-ci est toujours à paris, et il charge Fririon de se renseigner. Il complimente hastrel pour sa nomination comme général de division, il attend toujours la levée du séquestre sur ses biens… 17 juillet. Il espère que la justice lui sera bientôt rendue bien qu’il n’ait pas encore obtenu la levée du séquestre ; il a décidé de faire confiance à Levasseur et à hastrel, et remercie Fririon pour son aide. Il aimerait qu’on parle au ministre de ce séquestre, « puisqu’il est bien reconnu aujourd’hui que ma conduite a été sans reproches »… 25 octobre. Il lui demande de l’argent et expose en détail sa situation financière ; si Fririon n’a pas le temps de venir, il peut lui faire remettre l’argent sous le couvert de Mme hugo rue saint-Jacques… [Lahorie s’était caché en 1809 au couvent des Feuillantines chez sophie hugo dont il fut l’amant ; il était le parrain de Victor.] 400/500 €