« le Vte Victor hugo », [25 juin 1848, à sA paris 20 avril 1845, au duc DECAZEs ; 1 page petit FEMME] ; 1 page in-8 au crayon. in-4. Lettre inquiète pour sa famille pendant les sanglantes émeutes Après sa nomination de pair de France (13 avril). Il transmet au de juin 1848. Duc (alors grand référendaire de la Chambre des pairs) « les « Chère amie, je suis dans d’affreuses anxiétés. où êtes-vous ? pièces qui me concernent. Je vous serai infiniment obligéde que devenez-vous ? Depuis deux jours je rôde jour et nuit autour vouloir bien les transmettre à la chambre»… 800/ 1 000 € du quartier sans pouvoir y pénétrer. J’ai le cœur déchiré. Écris- moi un mot, dis-moi que vous êtes tous en sûreté et que vous poète allez tous bien. Je ne vis pas. Donne-moi des nouvelles détaillées de vous tous. Je suis ici depuis vingt-quatre heures avec un et chansonnier. L.A.s., 24 juin 1486, à un « cher mandat d’ordre, de paix et de conciliation. Dieu nous aide ; il nous poète » [Victor hugo ?] ; 2 pages in-8. aidera ! La France sera sauvée. surtout sois tranquille sur moi. Je vais bien quoi que épuisé de fatigue. » Il lui envoie de « faibles vers » de la part de Louis BErtrAND, 1 500/2 000 € « compositeur d’imprimerie, frappé de paralysie à 33 ans et qui devenu sourd et aveugle, végète à Bicêtre, où il a recouvré assez de lumière pour se conduire, lire et écrire. homme plein de dou- ceur et d’honnêteté, il se console de tant de maux, par des com- positions en vers dont j’ai toujours l’étrenne. Vous êtes son poète favori et c’est chez vos éditeurs qu’il a appris à vous admirer, lorsqu’il avait le bonheur de gagner à la casse le pain d’une femme et de deux enfans, dont aujourd’hui il est obligé devivre séparé »… 150/200 € « Victor hugo », 2 décembre [1847],au compositeur Adolphe ADAM, « au théâtre de l’opéra-national » ; 1 page in-8, adresse avec contreseing autographe. À propos de Gastibelza, opéra d’Aimé Maillart (créé à l’opéra- National le 15 novembre 1847), d’après le poème de V. hugo Guitare dans Les Rayons et les Ombres. L’opéra était précédé d’un prologue pour l’inauguration de ’ pér-National (fondé par Ad. Adam dans la salle du Cirque olympique) par Alphonse royer et gustave Vaëz, Les Premiers Pas ou les Deux Génies (la musique et le drame), avec musiques d’Adam, Auber, Carafa et halévy. « Mon cher et gracieux confrère, je voudrais bien revoir Gastibelza . Est-ce à votre providence qu’il faut que je m’adresse ? Y aurait-il moyen d’avoir une loge pour ce soir jeudi ? Le jour de la première représentation, j’étais un peu manchot, mais je n’étais pas sourd, et il y a de certaines choses dans le prologue qui vous ressemblent et que j’ai été bien heureux d’entendre. rejouera-t-on ce prologue avec Gastibelza? Maintenant que ma main est raccommodée et que je puis applaudir, je voudrais bien vous entendre encore »… 700/800 €