Remerciements Le musée de Cluny souhaite ici rendre hommage à ses donateurs, mécènes et partenaires de l’année 2023 : L’École des Arts Joailliers The Ruddock Foundation for the Arts The Selz Foundation La Fondation Gandur pour la Jeunesse La famille C. Herrault Cécile et Michel Picaud Barbara Drake Boehm et Michael J. Porcelli Bart Friedman et Wendy Stein La Société des Amis du musée de Cluny pour son fidèle soutien Et plus largement à ses donateurs au long cours : La famille Christian Giacomotto Le Crédit Agricole d’Île-de-France Mécénat La Fondation Crédit Agricole – Pays de France La Fondation La Marck R emerciements Quels sont les faits marquants de l’année en termes de ressources humaines ? La réouverture du musée avait été porteuse d’espoir car les équipes étaient presque au complet, notamment au service de l’accueil et de la sur-veillance, toutefois elle coïncidait également avec la fin d’un cycle de travaux pour le musée et une période de bouleversements, souvent d'ordre privé, liée au Covid pour un certain nombre d’agents. Aussi, l’année 2023 a été assez lourde, humainement, avec la mobilité d’agents clés dans trois services. Le musée a cependant réussi à faire face grâce à l’implication des équipes restantes qui ont assuré la continuité des missions. Qu’ils en soient remerciés, tout comme le service RH qui a eu fort à faire en matière de recrutements ! 1 2 Une étude sur les risques psycho-sociaux a été menée par le musée. Qu’en est-il ressorti ? Cette étude a été menée dans le cadre du dialogue social et des démarches associées au DUERP (document unique d’évaluation des risques profession-nel), à la demande notamment des agents du service de l’accueil et de la surveil-lance en raison de leur exposition au public et de la spécificité du métier en salles. Une enquête numérique, menée par un cabinet de conseil, a permis de recueillir l’avis de 90 % des agents du musée. Trois groupes de travail ont été constitués, dont un dédié aux agents du service de l’accueil et de la surveillance. Le principal risque mis en évidence est lié à certaines difficultés de com-munication entre les services du musée. L’idée d’un agenda électronique par-tagé a émergé mais n’a pas pu encore se concrétiser. Le sujet reviendra sans doute à l’occasion de la rédaction d’un nouveau projet scientifique et cultu-rel (PSC), à l’horizon 2024-2025, qui permettra de souligner auprès de notre tutelle l’importance d’avoir accès à certains moyens technologiques pour bien travailler. 3 Comment se poursuit le cheminement du musée vers le numérique ? À ce jour, côté visiteurs, les services les plus concernés sont celui de la com-munication, avec le site internet et les réseaux sociaux, et celui de la médiation culturelle, avec le compagnon de visite, la table numérique, et le projet des musées de France de créer une visite virtuelle des collections du musée sur le site internet à l’horizon 2024. Dans de très nombreux pays, la tendance est d’inclure les visites numériques (y compris en termes de fréquentation) non pas pour supplanter les visites réelles – rien ne remplace le contact direct avec les œuvres – mais pour les préparer, pour donner envie de venir au musée. Par ailleurs, côté scientifique, le numérique gagne également du terrain chaque jour. Prenons la base Flora qui recense toutes les fiches des œuvres grâce au travail de la documentation et de la conservation et qui en même temps est un outil de gestion des collections pour la régie des œuvres, ou encore, au niveau de la docu-mentation, le carnet de recherche, la numérisation des dossiers d’œuvres ou des archives historiques. Enfin pour l’administration générale, tous les services « supports » – du mécé-nat au service RH, en passant par le service financier et la communication, qui a accompagné le déploiement de « Services Publics + » – utilisent des applications nouvelles. Aussi, dans la perspective du prochain PSC, la réflexion s’oriente vers une trans-versalité, un partage des outils entre tous les services du musée. Comment relier tous les usages ? Est-ce qu’un portail global qui contiendrait à la fois Flora, le site internet, les outils de médiation téléchargeables, un agenda des salles du musée, etc., pourrait répondre à nos besoins ? Ce sont là des pistes que le musée souhaite explorer dans les années à venir.