scroll Après l’exposition Toulouse 1300-1400 : l’éclat d’un gothique méridional, qui s’est achevée en janvier 2023, d’autres projets sont-ils en préparation ? Une nouvelle exposition est en cours d’élaboration avec le Museum Barberini de Postdam. À l’origine, les responsables de ce musée, Ortrud Westheider et Michael Philipp, avaient espéré emprunter la Dame à la licorne . Or la tenture ne voyage plus depuis la réouverture du musée. L’idée alors a été de monter un projet commun sur le thème de la licorne sous toutes ses formes à travers les civilisations et les siècles : la licorne des voyageurs, la licorne dans la Bible, la licorne sauvage et combattante, les vertus de la licorne, etc. En 2023, la liste d’œuvres a été définie pour chacun des lieux d’exposition. En effet, elle aura lieu sous deux formats différents, d’abord à Postdam en octobre 2025, puis à Paris, au musée de Cluny, au printemps 2026. Quelles actions ont été menées autour des collections de tapisseries dont vous avez la charge ? Parmi les quatre tapisseries à scènes de chasse autrefois conservées au château d’Haroué et données au musée, « L’Intermède musical » a pu bénéficier d’une restauration : dédoublage, lavage, consolidation avec des pièces de renfort, et enfin redoublage. Elle a rejoint ensuite en réserve les trois autres qui recevront à leur tour les mêmes soins. Mais le coût de restauration est important et il faudra attendre encore avant qu’elles puissent être présentées toutes ensemble. Par ailleurs, j’ai pu suivre un stage de basse lisse à la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson, ce qui m’a permis d’appréhender la technique du tissage et de mieux comprendre la matérialité des tapisseries. La Dame à la licorne est l’objet d’une étude dans le cadre d’un projet de recherche. Quel est le but poursuivi ? Le travail de Pauline Claisse, doctorante au CNRS*, consiste à étudier et à identifier les matériaux utilisés (colorants, fibres, etc.) dans les zones médiévales et les zones restaurées au XIX e siècle. Les parties retissées dans le bas des tapisseries, dont la teinte est plus pâle, laissaient penser que des colorants synthétiques, moins résistants que les colorants naturels, avaient été utilisés. Or il semble qu’il n’en soit rien. En réalité, les colorants naturels utilisés au xv e siècle ont été mieux mis en œuvre que la teinture de la fin du XIX e siècle pourtant elle aussi d’origine naturelle. Ces retissages ont-ils été volontairement Annexes Annexes 04 Publications 04 Publications 04 Publications 05 Expositions 05 Expositions 05 Expositions 06 Conférences et colloques 06 Conférences et colloques 06 Conférences et colloques 07 Activités pédagogiques 07 Activités pédagogiques 07 Activités pédagogiques 08 Sociétés savantes et associations 08 Sociétés savantes et associations 08 Sociétés savantes et associations