6 SOCIÉTÉ STÉRÉOTYPES DANS LES DEUX SENS LA QUESTION Les stéréotypes sont des ensembles de croyances relatives aux caractéristiques ou attributs d’un de discrimination et d’autocensure. Ils nous influencent dans nos choix, nos jugements et nospratiques quotidiennes.groupe. Ils sont naturels, positifs ou négatifs, et ils ont une place centrale dans les phénomènesDU JOUR HOMMES ET BARRIÈRES FEMMES ET CARRIÈRES Requins, carriéristes, fiers… autant de termesLes femmes subissent souvent le stéréotype inverse : utilisés pour décrire les hommes dans le monde« moins ambitieuses », « moins disponibles » ou du travail. Lorsque l’on évoque les stéréotypes« moins mobiles »… parce qu’elles valoriseraient en entreprise, on pense souvent à ceux liés auxfemmes, mais les hommes peuvent aussi en êtreavant tout leur vie familiale. Certaines renoncent àessayer de démontrer l’inverse et fi nissent - commele font certains hommes - par se conformer à leur Existe-t-il victimes.Souvent perçus comme privilégiantstéréotype. Ce phénomène contribue à expliquerune journée leur vie professionnelle à leur vie personnelle,la faible présence des femmes dans les instances il est difficile, pour ceux qui le souhaitent, dedirigeantes où les différences salariales tendent à sortir de ce stéréotype qui les enferme ! Il nese résorber lentement mais perdurent néanmoins. faut pas oublier que l’homme est aussi un père,À temps de travail, compétences et expérienceségales, les femmes gagnent en moyenne 10% de internationale pouvant vouloir partir plus tôt pour s’occuper de ses enfants ou faire du sport, ou même travaillermoins que les hommes en France, un écart qui à temps partiel. Un comportement encore tropse creuse avec l’ascension dans la hiérarchie.des hommes ? souvent associéà un manque d’implicationL’aspiration à la parité relève d’une prise de professionnelle; un risque que beaucoupconscience collective sur notre intérêt à dépasser d’hommes renoncent à prendre. les stéréotypes liés au genre, pour que chacun puisse faire ses choix plus librement. NOUVELLE GÉNÉRATION ET ÉGALITÉ H/F, LE COMPLEXE DE LA BONNE ÉLÈVE QU’EN PENSE-T-ELLE ? D ès l’enfance, l’école apprend à être sage pour réussir, mais est-cela meilleure L ’égalité serait-elle un problème de génération ? Voilà ce qu’une enquête menée par lessolution ? Surtout présent chez les femmes, le sociétés Mazars et WoMen’UP sur la perception des jeunes hommes sur la parité entre «syndrome de la bonne élève » a plusieurs les hommes et les femmes a cherché à questionner. Egalité salariale, congé parental,caractéristiques : perfectionnisme, serviabilité tâches ménagères… les sujets diffèrent autour du globe. Pour autant, ce combat resteexacerbée, difficulté à dire non… Alors que la une priorité pour 70% des Millenials. Des résultats prometteurs et encourageants pour unsociété actuelle valorise davantage le talent avenir plus égalitaire ! inné et la prise de risque,au détriment des connaissances acquises,la « bonne élève » n’est ainsi souventpas récompensée dans l’entreprise, malgré son travail, sa loyauté sans faille et sa fiabilité. Pour y remédier, quelques clés possibles :apprendre à dire non, oser prendre la parole, assumer ses ambitions, ne pas s’oublier… Le tout en restant soi-même ! Une attitude suffisante pour dépasser le plafond de verre ? 70% DES MILLENIALS PRÊTS À « CHANGER LEURS COMPORTEMENTS POUR PROMOUVOIR LA DIVERSITÉ DES GENRES » Je me considère comme féministe...ce n’est pas le mot pour désigner une personne qui se bat pour les droits des femmes ? Le Dalaï-Lama . s e m m o h s e l e r b è l é c n o , e r b m e v o n 9 1 e L ! i u O