8 ACHETER L'IMMOBILIER NE CONNAÎT PAS LA CRISE ! Comme dans tous les secteurs économiques, l’épidémie du Coronavirus a mis le marché de l’immobilier entre parenthèses pendant les deux mois de confi nement. Mais avec un très bon début d’année et une reprise très forte, le secteur bénéfi cie fi nalement d’un bon dynamisme. 2020 avait commencé très fort. « Grâce à des taux d’intérêts et fi nalement c’est une très bonne surprise… Ça a repris très toujours très bas, les acheteurs étaient au rendez-vous, avec nu fort dès la fi n du confi nement ! », s’enthousiasme Florian bon volume de transactions dès le début de l’année, confi e Florian d’Hautefeuille. Une dynamique confi rmée par Audrey Jurado d’Hautefeuille, du cabinet d’Hautefeuille. Et puis, ça s’est arrêté… » d’ A & C Immobilier : « c’est la folie, on n’arrête pas. Entre les acquéreurs en demande, les propriétaires qui font estimer leur Comme pour toute la France, le 17 mars a sonné la suspension bien et les locations qui reprennent très fort, on a confi ance dans de l’activité immobilière. « Notre rôle de conseil a alors été le marché. » Bien entendu, les visites se font dans les règles particulièrement important. Nous avons dû rassurer les vendeurs sanitaires, avec masques et gel hydroalcoolique. « Sur le marché et faire patienter les acheteurs. Nous avions fait quelques bonnes locatif, c’est très dynamique également avec des biens qui trouvent visites avant le confi nement. Les projets n’ont pas été abandonnés, preneurs en à peine 24 ou 48 heures », précise Audrey Jurado. ils ont juste été mis en suspens », raconte Florian d’Hautefeuille. Du côté des notaires, même constat.« Certaines études ont UN MARCHÉ TOUJOURS À FLUX TENDU été complétement à l’arrêt, d’autres ont pu proposer quelques Et fi nalement, Coronavirus ou pas, rien ne change vraiment signatures à distance mais c’était compliqué. Nous avons surtout dans le secteur immobilier car aujourd’huicomme hier la fait notre possible pour faire avancer les dossiers en attente, réunir problématique reste la même : le manque de biens à vendre. les documents, afi nd’être prêts dès la fi n du confi nement », explique « On a toujours beaucoup plus d’acquéreurs que de vendeurs. Maître Neviaski, notaire à Amiens. Les biens sont encore trop rares sur le marché », souligne Audrey Jurado. « Le marché repart c’est sûr, il sera dynamique. Mais notre UNE REPRISE TRÈS RAPIDE DEPUIS LE 11 MAI plus grande crainte est exactement la même que l’an dernier : qu’il « On avait un peu peur de la reprise, on ne savait pas si les n’y ait plus assez de fl ux par manque de biens à vendre », confi rme acheteurs seraient au rendez-vous. Beaucoup étaient pessimistes Maître Neviaski. kcotS ebodA ©