MON PARCOURS DANS MÉZIDON - VALLÉE D’AUGE À l’approche des voies ferrées, un grand silence se fait. Aux métropoles, les gares affairées et bruyantes, hantées de foules de voyageurs ; aux petites villes, les quais sans grand-monde, qui prennent vie au passage des convois puis sont rendus au silence. Micro en main, j’arpente la passerelle métallique au-dessus des voies, flanquée d’ascenseurs qui aspirent à grandes goulées l’air sec de l’après-midi. Les équipements clinquants de la gare et leur flatteuse disproportion annoncent de grands chantiers à venir. « La vie est de retour », proclame la résidence toute neuve construite sur l’esplanade, à l’endroit où peut-être, quelques années auparavant, s’écaillait le goudron d’un parking dépeuplé. Un autre indice, plus discret, ce sont les bicyclettes accrochées au grillage : puisque Mézidon n’a pas de lycée, j’imagine des jeunes prendre chaque jour le train, vers Mondeville ou vers Falaise ; leur arrivée bruyante, leur départ chahuteur, des rires et des cris. Arrêt minute train Passerelle gare Mézidon GARE DE MÉZIDON 9 CARNETS DE MARCHE . MÉZIDON-VALLÉE D’AUGE