MON PARCOURS DANS MÉZIDON - VALLÉE D’AUGE Ma marche en pays d’Auge termine donc ici,sur un pont de la Seconde Guerre mondiale, à égale distance des deux berges de La Vie que je ne vois plus guère, mais que j’entends encore bruire dans le crépuscule. La vie ? C’est bien elle que j’ai senti palpiter, fuser et parfois jaillir, tout au long des kilomètres. Elle n’avait jamais disparu mais se cachait parfois, telle une rivière plongeant sous la montagne avant de resurgir, plus claire, sur le versant au soleil. Ce cours d’eau venu de loin, et qui chemine têtu vers son avenir, est à l’image de toute la vallée. Telle est la pensée que je médite, en délaçant enfin mes chaussures. 27 CARNETS DE MARCHE . MÉZIDON-VALLÉE D’AUGE