MON PARCOURS DANS MÉZIDON - VALLÉE D’AUGE Vêtir ma tenue de marcheur ne prend qu’une minute. Cela consiste à changer de casquette et à lacer mes chaussures de plein air, des tennis hors d’âge qu’ilfaudrait renouveler. Si je les porte encore, c’est par amitié. Nous avons fait tant de chemin ensemble que je n’ai pas le cœur de les remiser. Depuis la place Charles-de-Gaulle, une rue en coude s’échappe vers la gare. Je l’emprunte à grandes foulées, pour dégourdir mes jambes raidies par des heures de conduite. Un bâtiment sur deux loge une boutique, dont celle d’un brillant charcutier, bardé de médailles. VITRINE D’UN CHARCUTIER RUE VERS LA GARE 7 CARNETS DE MARCHE . MÉZIDON-VALLÉE D’AUGE