MON PARCOURS DANS LA VILLE DE LISIEUX À terme, cependant, une série d’aménagements embelliront cette entrée de ville ferroviaire. Parce que l’image fixée sur la rétine est souvent la première, parce que le cerveau s’obstine volontiers dans son HÔTEL premier jugement, les passagers penchés à la fenêtre RÉGINA du train doivent recevoir, dès leur arrivée, une bonne impression du territoire. Dans le programme des aménageurs perce donc une intention de peintre, ou de metteur en scène : la volonté de modeler le paysage, et non pas seulement d’y distribuer comme il faut bâtiments et fonctions. On va créer une plaine de loisirs, au lieu des mornes entrepôts d’aujourd’hui. On va construire des logements, équiper des bureaux, aménager la place Sémard en pôle d’échange multimodal. L’hôtel Regina, refait à neuf, n’évoquera plus un décor de polar. Une fraction des 900 000 voyageurs attendus chaque année sur les quais de Lisieux profiteront alors de son excellente situation, à deux pas du train. Ils’agit d’une opération globale, que mérite ce nœud ferroviaire majeur en Normandie. C’est pour 2025, promettent les panneaux d’information. Tout le quartier paraît gros des changements à venir, dont BOUQUETS trois énormes bouquets dressés devant la gare, plus DEVANT hauts qu’un homme, saluent l’annonce avec gaieté. LA GARE Ainsi espère-t-on conjurer, en pays d’Auge, cette malédiction des gares qui transforme souvent leurs abords en un faubourg glauque et mal famé. 17 CARNETS DE MARCHE . LISIEUX - PAYS D’AUGE