MON PARCOURS À ORBEC – PAYS DE L’ORBIQUET Le « diagnostic en marchant » réalisé trois ans plus tôt par les habitants, sous la conduite d’un bureau d’études, les préparait à ce remue-ménage. Ce jour-là, les Orbéquois ont participé à l’invention de leur futur cadre de vie : interventions sur la voirie, piétonisation de certaines rues… Les Orbéquois ont eu cette chance, et l’ont saisie. Certes, iln’est pas donné à tous les citadins de modeler leur environnement, de se prononcer dans tel quartier pour l’évasement des trottoirs, dans tel autre pour un éclairage puissant ou, à l’inverse, pour des ampoules de faible intensité qui ménageront la voûte étoilée, selon les sages prescriptions de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes. Ces questions, on ne les pose aux riverains qu’une ou deux fois par siècle, quand la ville fait peau neuve. Ces débats, ils n’adviennent que trop rarement : si de grands travaux sont engagés, ou si la ville s’étendant renouvelle ses bordures. 8 CARNETS DE MARCHE . ORBEC – PAYS DE L’ORBIQUET