MON PARCOURS À ORBEC – PAYS DE L’ORBIQUET Dans ces rues basses, le repère est vertical :c’est l’église Notre-Dame qui pointe vers le ciel,telle l’aiguille aimantée d’une boussole. Des textes que j’ai lus évoquent la désertion du centre-bourg. Dans cette partie de la ville, de nombreux commerces et logements restent vacants tandis qu’on construit ailleurs, en marge d’Orbec, des équipements neufs qui trouveraient leur place ici. Le cœur de la ville, semble-t-il,a migré de sa poitrine vers un membre distant. Heureusement le patrimoine, lui,ne se déplace pas. À Orbec, le vieux manoir et le couvent des Augustines, parmi d’autres joyaux anonymes, confortent le prestige des vieux quartiers. Entretenus avec soin, ils restent le meilleur argument du centre-bourg pour dissuader les ménages de fuir en périphérie, dans des maisons au confort supérieur, certes, mais nues et sans âme. ÉGLISE DE NOTRE DAME D’ORBEC 15 CARNETS DE MARCHE . ORBEC – PAYS DE L’ORBIQUET