5 « Je suis de la Rioja, quetchua - japonais avec l’accent de Reconnu sur la scène nationale et internationale, Ménilmontant Leopoldo Torres Agüero a multiplié les expositions et je vis pris dans un dans les musées et les galeries en Argentine, en France, mais également au Japon,au Brésil, en écheveau de couleurs » Espagne, en Italie ou encore aux États-Unis. Ayant reçu de nombreuses distinctions et prix, le peintre Leopoldo TORRES AGÜERO devient Ambassadeur de la République d’Argentine auprès de l’UNESCO à Paris. D’une diversité remarquable, son œuvre est influencée par les mouvements d’avant- garde du début du XX (cubisme, abstraction). Installé deux ans auème Japon, son style se distingue par une recherche continue de la pureté esthétique, inspiré par sa pratique du Bouddhisme Zen. Stimulé par les principes optiques et cinétiques, l’artiste progresse de plus en plus vers la géométrie pour, selon lui, accéder à la vérité de l’art sans artifices. Il décède en 1995 à Paris. 1973 — Exposition au Musée Natio- 1984 — Publication par l’école Freu- en France par le Président nal des Beaux Arts de Cara- dienne de Buenos Aires Carlos Menem. cas, Venezuela. de l’ouvrage collectif Del Escito signé par Borges, 1990 — Co-fondateur de la Région 1980 — Fondateur du groupe « Po- J.L. - Gandulla, B. - Torres culturelle « Cultursur ». sicion » avec Hugo Demar- Agüero, L. - Vegh, I et de 1993 — Récompensé pour sa peinture co, Garcia Rossi, A.Asis et A. l’ouvrage écrit et illustré par murale à la Galerie Santa Fe à Duarte. Poursuit ses travaux Rozanès « La montaña y su Buenos Aires. Intègre la Com- sur l’art-thérapie avec le psy- dibujo ». mission fondatrice du Musée chiatre Claude Wiart à l’Hô- 1988 — Nomination comme membre d’Art Latino-américain. pital Sainte Anne à Paris, in- de la Commission Nationale tervient au premier Congrès pour la Culture (Menem Pré- 1994 — Signe les conventions de coo- Internationaldes Handica- sidente). pération culturelles franco-ar- pés, UNESCO, Paris. gentine.Nommé Ambassa- 1989 — Chevalier de l’Ordre des Arts deur de la République d’Ar- 1983 — Retour à Buenos Aires et des Lettres.Nommé Mi- gentine auprès de l’UNESCO. avec sa dernière épouse, la nistre Plénipotentiaire char- femme-sculpteur Monique gé des Affaires Culturelles 1995 — Décès à Paris, le 31 décembre. Rozanès. à l’ambassade d’Argentine