• la politique immobilière de l’État issue de la circulaire Borne du 8 février 2023 visant à réduire la superficie totale occupée par les immeubles tertiaires de l’État de 30 % ou tout autre calcul fondé sur la notion de résident. Comment penser qu’il y a une véritable volonté de l’administration d’améliorer la santé et la sécurité au travail, dès lors que les budgets d’austérité l’obligent à supprimer des postes, à revoir les effectifs sans cesse à la baisse, à restructurer et à fermer des services. Le Congrès exige la mise en place des moyens nécessaires, notamment humains, afin d’améliorer les conditions de travail des agents. Le Congrès revendique une politique de prévention primaire afin de traiter à la racine les problématiques de santé et de sécurité au travail. Il demande également des droits et moyens syndicaux supplémentaires pour lutter contre la dégradation importante des conditions de travail, les maladies professionnelles, les accidents de travail, de service et de trajet. Le Congrès réaffirme sa revendication d’abrogation de la loi dite de « transformation de fonction publique », exige le rétablissement de CHSCT de plein exercice et, en l’attente, que soient mises en place des formations spécialisées dans chaque service, afin que la santé au travail puisse avoir une instance dédiée. Le Congrès revendique le renforcement des moyens et des effectifs des acteurs de la santé, sécurité au travail de la fonction publique. Le Congrès s’oppose fermement à toute journée de carence et à la réduction de 100 à 90 % du traitement et des primes en cas de congé ordinaire de maladie, et mandate le bureau fédéral pour engager le combat pour l’abrogation de ces mesures.