L’ORGANISATION ET LE TEMPS DE TRAVAIL L’organisation du travail ne peut être imposée par l’administration, elle doit prendre en compte l’ensemble des revendications des agents concernant les missions, l’organisation du travail et la répartition de la charge de travail dans un souci de prévention des risques sur la santé, l’égalité et la vie personnelle et de famille. Le Congrès appelle à la vigilance concernant le recours au télétravail et rappelle le caractère fondamental du volontariat et de la réversibilité. Par ailleurs, le Congrès rappelle que les « circonstances exceptionnelles » applicables lors d’une situation dégradée ne peuvent, en aucun cas, altérer le déroulement d’actions revendicatives des personnels. Le congrès réaffirme son opposition à tout projet d’augmentation du temps de travail. Le Congrès appelle à rester vigilant sur la mise en place du télétravail car il est souvent utilisé comme un outil de management divisant les personnels pour contourner les mobilisations (grève des transports, mobilisation étudiante…), pour faire des économies en fermant temporairement des services, pour supprimer des surfaces et imposer des bureaux partagés et peut être une étape vers l’externalisation la délocalisation, la suppression d’implantations. L’ensemble de ces éléments contribue à dégrader les conditions de travail des agents. Par ailleurs l’accès inégalitaire au télétravail divise les personnels et dans un contexte de pénurie de postes entraîne souvent une dégradation de service aux usagers.