MON PARCOURS DANS LE LIVAROT Voici deux ans, une école d’architecture de Marne-la-Vallée a consacré un mémoire aux « nouvelles ruralités » du pays de Livarot. Sillonnant à pied la campagne augeronne, j’appuie leur constat du partage des vallées, presque à égalité, entre l’élevage bovin et la culture cidricole. Malgré l’arrachage de nombreux vergers dans les années 1970, les pommiers continuent d’habiter le paysage d’une façon presque hypnotique. Ils constituent, à l’évidence, une signature forte du bocage normand. Leur impact, d’ailleurs, n’est pas seulement visuel mais auditif. Tout en marchant, nous entendons choir les pommes dont c’est la pleine saison. C’est un bruit mat, rond, indissociable pour moi de notre promenade. Puisqu’il est difficile à capter par hasard, Iris accepte de secouer quelques branches devant mon micro. PROMENADE AU VERGER LISORES Chute de pommes 17 CARNETS DE MARCHE . PAYS DE LIVAROT