Un manque de reconnaissance et/ou d’autonomie Considérée comme le second critère le plus important dans l’appréciation de la QVT par les salariés, à quasi égalité avec la rémunération, premier point cité dans les éléments à améliorer en priorité, devant les perspectives d’évolution, le sentiment de reconnaissance n’a pas subi d’évolution positive sur la décennie : 4 salariés sur 10 ne se sentent pas reconnus pas leur hiérarchie. Les ouvriers, les non-managers et les collaborateurs des entreprises de 50 à 24 249 salariés sont parmi les salariés les plus concernés par le manque % de reconnaissance. La perception de l’autonomie, elle, tend se des salariés peuventdégrader avec 24 % seulement (en baisse de 4 points depuis 2011) des salariés qui indiquent pouvoir prendre des décisions dont prendre des décisions39 % des managers et 34 % parmi des cadres (contre -10 respectivement 48 % et 44 % en 2011). À noter que seuls 19 % des femmes déclarent avoir la possibilité de prendre des décisions. % Les pratiques managériales semblent avoir peu évolué depuisune décennie et restent encore largement basées sur le contrôle, depuis 2009 plutôt que sur la confi ance, la coopération et la délégation. Ce qui n’empêche pas 66 % salariés reconnaître « pouvoir compter sur leur supérieur hiérarchique en cas de problème ». 40 % des salariés peuvent66% des salariés ne compter sur leur se sentent pas reconnus supérieur hiérarchique DES CONSÉQUENCES SUR L’ENGAGEMENT Les implications du manque de reconnaissance ou des diffi cultés à concilier vie privée et vie pro sont importantes. 94 % des salariés se sentant valorisés par leur hiérarchie chercheront en effet systématiquement à améliorer leur façon de travailler, soit25 points de plusque ceux ne s’estimant pas reconnus. 1 salariésur 2 bénéfi ciant d’autonomie est un salarié très engagé. Enfi n les salariés qui n’ont pas de diffi cultés à concilier leurs temps de vie sont34 %à se déclarer très engagés dans leur travail contre 21% parmi ceux rencontrant des diffi cultés. 13