Petite chronologie Les 29 et 30 novembre, la SNCF, la RATP, les électriciens-gaziers, la moitié des centres de tri postaux et nombre d’agents de France Télécom entrent dans le mouvement. Le 1er décembre, les Métallos (Renault, Alstom, Aérospatiale, etc.) débrayent. Le 7 décembre, ils sont 1,5 millions à battre le pavé. La paralysie des chemins de fer et des transports parisiens demeure totale durant le week-end des 2 et 3 décembre et se prolonge lundi 4 décembre, pour s’étendre à La Poste, dont quatre-vingts centres de tri sur cent trente qui étaient en grève samedi matin, et à EDF-GDF, dont le tiers des personnels avaient cessé le travail selon les directions.