Figure 3: Gêne, douleur et limitation de la rachialgie. Image 5: Contraintes exercées sur le rachis, à gauche lors du choc à l’ouverture, à droite à l’atterrissage selon Teyssandier.15 Gêne Intensité Vie Limitation Sport ressentie douloureuse personnelle ressentie Travail Figure 4: Facteurs déclenchants identifiés par le parachutiste. Image 6: Classement des différents types de saut en parachute. Image 4: SOGH / SOTGH. © ETAP choisi d’ajuster notre analyse multivariée sur ce facteur, qui pouvait être considéré comme un facteur de confusion dans notre étude. La manutention durant plus d’un quart du temps de tra- vail était significativement associée aux rachialgies dans notre étude, tout comme dans plusieurs autres études militaires12, 29. Le port répété de charges lourdes et un temps de récupération insuffisant sont des causes bien connues de contraintes importantes sur le rachis30 . Dans son activité de parachutisme, en SOA comme en SOGH/SOTGH, le soldat y est particulièrement exposé notamment du fait de la manutention du matériel conditionné dans des gaines, lesquelles représentent un poids important (30 à 130kg) avec une ergonomie peu adaptée. Ces gaines sont d’abord transportées au sol sans dispositif de portage dédié, puis équipées à l’avant du corps (Image 7) suivis de temps d’attente debout sou- vent importants hors puis dans l’avion. Une fois au sol, le soldat doit récupérer sa gaine et la transporter jusqu’à un point de rassemblement dans un délai contraint. De façon surprenante, l’exposition aux vibrations supé- rieure à un quart du temps de travail apparaissait protec- trice vis-à-vis des rachialgies, contrairement aux conclu- sions de certaines études31, 32. Cela pourrait s’expliquer VOL. par une surestimation de cette exposition du fait de la 94/3 International Review of the Armed Forces Medical Services 35 Revue Internationale des Services de Santé des Forces Armées