LIRE SA STORY Fabrisio Saïdy un tour de piste pour tout donner Ça a commencé sur les terrains de foot, là où le jeune Fabrisio aimait tant évoluer avec ses amis. Dans son couloir, à enchaîner les allers et les retours, il y a un constat implacable : le jeune Réunionnais est rapide, très rapide. Ce qui se passe sur les terrains se vérifie rapidement au collège où Fabrisio remporte les cross UNSS auxquels il participe. Forcément, ses résultats donnent des idées et le poussent, surtout, à approfondir dans cette voie. « La passion ? Elle vient de la performance. Gagner, cela procure des sensations uniques. Et on a envie d’y goûter à nouveau. » Mais Fabrisio et son coach réalisent que ses temps de passage sur 400 mètres valent le détour. « Il me dit : ‘tu as fait un chrono de fou’ ! », se souvient l’athlète. « J’ai rapidement pris goût aux 400 mètres. C’est plus rapide, plus court, ça me correspondait mieux. ». Derrière cette analyse insouciante et les efforts qui vont avec pour atteindre le ‘top mondial’, il y a aussi un certain goût de l’effort. « Sur 400 m, tu te fais plus mal et j’aime cette capacité à surpasser la douleur et à repousser mes limites jusqu’au bout ». « Mon entraîneur me dit ‘tu as fait un chrono de fou’ ! » Cela se confirme « au fur et à mesure » dit-il, non sans conserver de l’humilité dans sa voix, juste en s’attachant aux faits : « j’ai été le meilleur Réunionnais, puis le meilleur Français puis dans le ‘top 3’ européen dans les catégories jeunes ». Cette progression l’a forcé à arrêter le football. « J’ai commencé par une saison en athlétisme et j’ai pris conscience que je pouvais avoir encore de bons résultats ». À ce moment-là, son entraîneur d’alors préconise de se spécialiser en 800 mètres. « Si je peux concilier la pratique du haut niveau et les études, c’est grâce la CEPAC » Sa progression l’oblige à quitter la Réunion en septembre 2018, direction l’INSEP. Moins d’un an plus tard, en Suède, il remporte son premier titre individuel et pas n’importe lequel : celui de champion d’Europe Espoir. « J’avais fait beaucoup de sacrifices en quittant la Réunion et j’étais vraiment heureux de pouvoir montrer à mes proches que c’était un bon choix de partir pour performer. ». Désormais, le rêve ultime est bien identifié : briller aux Jeux Olympiques de Paris 2024, où il espère s’aligner à la fois en individuel et en relais. Après une année 2019 marquée par les blessures, Fabrisio assure « tout mettre en place pour atteindre son meilleur niveau ». Au chrono, il faudra passer sous la barre des 44 secondes alors que son record s’établit à 45 secondes 79. « J’ai trois ans pour y parvenir », sourit-il, lui qui participe à des stages annuels, sous la houlette de Marie-José Pérec, aux côtés des potentiels finalistes français de 2024. En parallèle, l’athlète poursuit ses études en Bachelor à la Sports Management School de Paris. « Si je peux concilier la pratique du haut niveau et les études, c’est grâce à la CEPAC », explique-t-il. La Caisse d’Épargne CEPAC le soutient en effet depuis deux ans. Fabrisio a intégré le Pacte de performance qui accompagne des athlètes jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. « Cela m’aide à me sentir en sécurité pour l’aspect financier et pour le quotidien. C’est une chance parce que ça me permet de m’entraîner avec l’esprit libre et tranquille. » La présence de Willem Belocian, spécialiste du 110 m haies – dans l’équipe est un atout. Surtout, c’est le soutien humain que Fabrisio affectionne le plus. « C’est vraiment bien de sentir qu’il y a des gens derrière toi, que tu dois te battre aussi pour eux. Plus j’ai de monde qui me soutient, plus je vais être fort sur la piste ! » « Pour la 3ème année consécutive, la Caisse d’Epargne CEPAC a décidé d’accompagner une équipe de 7 sportifs, confirmés et espoirs du sport tricolore, issus de ses territoires en métropole et en outre-mer. Une Team CEPAC mixte et multisport dont nous sommes fiers : natation, canoë-slalom, para-athlétisme, sprint, 110m haies et même breakdance, la nouvelle discipline olympique ! Un soutien qui permet de garantir aux athlètes un niveau de ressource nécessaire pour s’entrainer sereinement pour la prochaine grande échéance de Paris 2024. Mais c’est aussi un lien fort qui nous lie. La CEPAC est unie derrière ses athlètes locaux, au parcours sportif international hors du commun. » Aline Moreau —Directrice Communication & RSE de la Caisse d’Epargne CEPAC